Le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est entretenu par téléphone jeudi avec les ministres des Affaires étrangères de Hongrie, de Bosnie-Herzégovine et d'Estonie, avec qui il a discuté de la pandémie de nouveau coronavirus.
M. Wang a indiqué que la Chine, sous la direction du président chinois Xi Jinping, avait réussi à maîtriser l'épidémie au terme d'efforts acharnés, et avait progressivement pu reprendre une vie économique et sociale normale, tout en maintenant des mesures de prévention et de contrôle.
La Chine remercie sincèrement tous les pays concernés pour leur solidarité et leur soutien à ses efforts de lutte contre l'épidémie, a indiqué M. Wang. La Chine a à la fois surmonté ses propres difficultés, offert un soutien et une assistance aux pays qui en ont eu besoin, partagé sans réserve son expériences en matière de prévention, de contrôle et de traitement du coronavirus, et facilité à divers pays l'achat de fournitures anti-épidémiques de fabrication chinoise, a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que la coopération en matière de lutte contre l'épidémie allait offrir de nouvelles opportunités et injecter un nouvel élan au développement des relations bilatérales entre la Chine et les pays concernés.
Le ministre chinois des Affaires étrangères a souligné que les virus ne reconnaissaient aucune frontière, et que les épidémies ne faisaient pas de distinction entre les races, ajoutant que tous les êtres humains appartenaient à une même communauté de destin et devaient affronter toutes les épreuves ensemble.
Il a également indiqué que la lutte contre l'épidémie nécessitait une véritable coopération internationale, et donnait en conséquence à tous les pays l'opportunité de se rapprocher et de s'entraider.
Récemment, dans certains pays, un certain nombre de politiciens ont insisté pour politiser l'épidémie, attribuer une étiquette au virus et calomnier l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré M. Wang. Cette attitude, qui constitue une grave entorse aux principes moraux universels et nuit aux efforts internationaux de lutte contre l'épidémie, doit être conjointement rejetée par la communauté internationale.
M. Wang a souligné que la coopération entre la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) constituait un nouveau type de mécanisme de coopération trans-régionale, et que tous les pays membres avaient joué un rôle actif dans la promotion et le développement de cette coopération.
Bien que l'épidémie ait eu un impact certain, le désir de coopération de toutes les parties n'a pas diminué, et leurs efforts se poursuivent dans ce domaine, a-t-il déclaré, ajoutant que la Chine était disposée à maintenir sa communication et sa coordination avec tous les pays concernés, et à promouvoir un meilleur développement de la coopération entre la Chine et les PECO une fois la pandémie terminée.
Les trois ministres des Affaires étrangères ont remercié le gouvernement chinois pour son soutien et son assistance à la lutte de leurs pays contre l'épidémie, affirmant que cela attestait pleinement de l'amitié entre la Chine et leurs pays respectifs.
Ils se sont également déclarés prêts à renforcer leur coopération avec la Chine et la communauté internationale pour remporter plus rapidement la victoire sur le virus.
Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, a affirmé que la Hongrie avait toujours adhéré au principe d'une seule Chine - un principe qui est le fondement politique des relations entre la Hongrie et la Chine - et que la Hongrie ne soutiendrait pas l'adhésion de Taïwan à l'OMS.
Bisera Turkovic, ministre des Affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine, a quant à elle déclaré que son pays était convaincu que la lutte mondiale contre la pandémie devait passer par une attitude scientifique, tout en respectant l'esprit humanitaire et en soutenant le rôle joué par l'OMS dans la coopération anti-épidémique internationale.
La Bosnie-Herzégovine, qui adhère au principe d'une seule Chine, espère un renforcement des investissements des entreprises chinoises, ainsi qu'un approfondissement constant de sa coopération économique et commerciale bilatérale avec la Chine, a indiqué Mme Turkovic.
Urmas Reinsalu, ministre estonien des Affaires étrangères, a déclaré pour sa part que l'Estonie était déterminée à promouvoir la coordination internationale et à renforcer sa coopération avec toutes les parties concernées pour vaincre l'épidémie.
Depuis qu'elle a commencé à exercer la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Estonie a toujours bénéficié du soutien et de la coopération de la Chine, ce dont elle lui est très reconnaissante, a-t-il ajouté.
Il a également souligné que l'Estonie était prête à renforcer sa coordination et sa coopération avec la Chine au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, afin d'aider le Conseil de sécurité à jouer un rôle plus actif dans la lutte mondiale contre la pandémie.