La Chine continuera d'apporter son soutien aux pays africains et de renforcer la coopération bilatérale en matière de santé publique et de contrôle des maladies dans le contexte de la pandémie de COVID-19, a déclaré mercredi l'ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, Liu Xiaoming.
"La Chine et le Royaume-Uni sont tous les deux d'importants partenaires de l'Afrique. Aider l'Afrique dans sa lutte contre le COVID-19 sert les intérêts communs des trois parties", a assuré M. Liu au cours d'un webinaire conjoint organisé par l'ambassade de Chine au Royaume-Uni et l'Institut Legatum, un groupe de réflexion basé à Londres.
Faisant remarquer que les pays africains ont aidé la Chine dans la limite de leurs capacités et ont exprimé leur ferme soutien au pays pendant que le nouveau coronavirus y faisait rage, M. Liu a indiqué que "la Chine a aujourd'hui obtenu un grand succès stratégique dans l'endiguement du virus. En retour, nous apportons aux pays africains tout le soutien et l'assistance possibles".
La Chine a fait don de matériel médical à l'Union africaine et à tous les pays d'Afrique qui entretiennent des relations diplomatiques avec la Chine et "les équipes médicales chinoises jouent un rôle actif dans le combat des pays africains contre le COVID-19", a expliqué l'ambassadeur, ajoutant que les experts des deux parties ont aussi fréquemment procédé à des échanges d'expérience en ligne.
M. Liu a noté que la Chine, le Royaume-Uni et l'Afrique devraient se concentrer sur trois aspects de la coopération face à la pandémie, à savoir limiter la propagation du COVID-19, renforcer les capacités de réponse de l'Afrique aux questions de santé publique et améliorer la gouvernance mondiale en matière de santé publique.
"Il est absolument primordial que les membres de la communauté internationale travaillent ensemble au lieu de s'accuser mutuellement ; sauvent des vies au lieu de mener une campagne de diffamation ou chercher un bouc émissaire ; et promeuvent l'équité et la justice dans le monde au lieu de politiser les questions de santé publique et stigmatiser les autres pays", a-t-il martelé.