Le ministère de la Communication du Mali a annoncé ce vendredi que le pays avait enregistré sept nouveaux cas d'infection au COVID-19.
Selon un communiqué du ministère, il s'agit de trois cas ayant des antécédents de voyage à l'étranger. Parmi les sept nouveaux cas, six se trouvent à Bamako.
"Les recherches sont en cours pour retrouver toutes les personnes-contact. Ces sept nouveaux cas portent à onze le nombre total de cas enregistrés au Mali. Tous les malades enregistrés sont pris en charge par les autorités sanitaires du pays", a assuré le communiqué.
Le 26 mars, deux nouveaux cas positifs au COVID-19 ont été signalés par les autorités maliennes. Il s'agit d'une femme de nationalité burkinabée et d'un homme de nationalité malienne.
La femme de nationalité burkinabée, âgée de 65 ans et résidant à Bamako, est rentrée de France le 17 mars après avoir transité par Ouagadougou (Burkina Faso). Selon des sources sanitaires, elle serait dans "un état très critique".
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré mercredi soir l'état d'urgence sanitaire au Mali et instauré un couvre-feu à partir du 26 mars.
"En plus de l'état d'urgence qui prévaut dans notre pays en raison du contexte sécuritaire, l'état d'urgence sanitaire est décrété", a indiqué le président malien, ajoutant qu'un couvre-feu était également décrété qui serait rigoureusement appliqué de 21h à 5h du matin jusqu'à nouvel ordre, à partir de minuit le 26 mars.
Dans son message à la Nation, le président malien a également fait savoir que "les frontières terrestres du Mali seraient fermées, sauf au fret et transport des marchandises, en particulier les denrées de première nécessité".
Cependant, selon le président Keïta, les élections législatives prévues pour le 29 mars seront maintenues.
