Les autorités mauritaniennes ont progressivement instauré un ensemble de mesure dans une réplique préventive à la propagation du COVID-19 avec trois cas importés enregistrés dans le pays.
Ces mesures sont, pour la plupart, annoncées par un comité interministériel que préside le Premier ministre Ismaïl Bedda Cheikh Sidiya, mis en place pour diligenter et coordonner la réplique du pays face au COVID-19.
Depuis l'apparition de la menace du COVID-19, le gouvernement mauritanien a décidé de fermer les ports et aéroports et de limiter les points d'accès au pays avant de fermer les frontières du pays avec le Mali, le Sénégal et le Maroc.
Auparavant, les autorités sanitaires ont décidé du placement en quarantaine, pendant 14 jours de toute personne de retour au pays en provenance d'un autre pays où sévit la pandémie.
Un couvre-feu est en vigueur de 20h à 6h, alors que les restaurants et cafés sont fermés.
Tous les rassemblements sont interdits et les écoles sont fermées. La grande prière du vendredi est suspendue depuis ce vendredi 27 mars.
Des restrictions sont également imposées aux transports terrestres, notamment la limitation du nombre de passagers en plus de précautions à prendre par les transporteurs et les agences de voyage.
Le gouvernement a annoncé la création d'un fonds national de solidarité sociale "pour lutter contre le coronavirus et ses conséquences doté de près de 60 millions de dollars américains".
Des patrouilles militaires sont déployées sur la frontière avec le Sénégal pour interdire tout franchissement clandestin de la frontière vers la Mauritanie.
Une campagne de sensibilisation est organisée dans toutes les provinces du pays mettant à contribution l'administration locale, les élus et les organisations non gouvernementales pour rassurer les citoyens sur les mesures prises pour la lutte contre le virus et les engager encore plus à respecter les consignes de santé.
