Onze soldats américains ont dû être traités pour des symptômes de commotion après les tirs de missiles iraniens la semaine dernière sur la base aérienne d'Al-Assad en Irak, a annoncé jeudi l'armée américaine dans un communiqué.
Si aucun militaire américain n'a été tué lors de ces tirs le 8 janvier dernier, "plusieurs ont été traités pour des symptômes de commotion en raison des explosions et sont encore en cours d'évaluation", a précisé Bill Urban, porte-parole du Commandement central des Etats-Unis (CENTCOM).
Après l'attaque de cette base située à 180km à l'ouest de Bagdad, le Pentagone avait d'abord indiqué qu'aucune victime n'avait été signalée.
Le communiqué diffusé jeudi explique que certains soldats ont subi des "examens de suivi" par mesure de précaution, et que conséquemment, des symptômes ont alors été constatés.
Huit personnes ont été envoyées en Allemagne et trois autres au Koweït pour un examen plus approfondi, a précisé jeudi la chaîne CNN en citant un responsable militaire américain ayant requis l'anonymat.
Un responsable anonyme de la défense américaine a expliqué que ces symptômes avaient surgi "quelques jours après les faits", a ajouté la chaîne.
Décidée à venger l'assassinat du chef militaire iranien Qassem Soleimani lors d'une frappe de drone américain le 3 janvier en Irak, Téhéran avait riposté le 8 janvier en tirant des missiles balistiques sur deux bases militaires irakiennes abritant des soldats américains : celle d'Al-Assad dans la province d'Anbar (ouest) et une autre près d'Erbil, chef-lieu de la région semi-autonome du Kurdistan (nord).
