Une vingtaine de terroristes ont été abattus tôt mardi dans une double attaque menée dans les localités de Banh (nord) et de Toéni (nord-ouest) par les forces de défense et de sécurité burkinabè, lesquelles ont perdu trois éléments, a rapporté mardi soir l'armée.
Cette "vigoureuse contre-attaque a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes et de récupérer des munitions et des motos", a-t-elle indiqué dans un communiqué en ajoutant que ces attaques se sont déroulées vers 2h du matin.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes, notamment dans les régions du Nord, du Sahel et de l'Est. Plus de 700 personnes ont été tuées à cette occasion, tandis que près d'un demi-million de personnes ont dû fuir leurs villages.
Dimanche, une attaque contre l'église protestante de Hantoukoura dans la province de la Komondjari (est), a fait 14 morts, dont des enfants, et plusieurs blessés.
Condamnant cette attaque, le président Roch Marc Christian Kaboré a indiqué que "par ces actes ignobles, les ennemis du Burkina Faso veulent porter atteinte à notre vivre-ensemble. Nous les vaincrons".
Les forces de défense et de sécurité se lancent de plus en plus à la poursuite des terroristes présumés dans plusieurs régions du pays.
Vendredi dernier, l'armée a ainsi affirmé avoir "neutralisé" six terroristes, dont un leader "activement recherché", et récupéré un "important lot d'armement, de munitions ainsi que des motos et divers effets" dans la province du Nahouri (centre-sud).
Pour le général Moïse Miningou, chef d'état-major général des armées, ce "résultat majeur constitue la preuve qu'aucun répit ne sera laissé aux groupes terroristes qui tentent de perturber la quiétude des vaillantes populations".
