Plusieurs procureurs albanais ont ouvert des enquêtes sur de possibles infractions dans la construction des bâtiments qui se sont effondrés ou ont été endommagés au cours du séisme du 26 novembre, qui a fait 51 morts, a déclaré lundi la presse locale.
Des procureurs ont ainsi ouvert des enquêtes dans les districts de Durres, de Tirana et de Kruja sur diverses infractions présumées, dont celles d'abus de pouvoir et de construction illégale.
Les enquêteurs se concentreront d'abord sur les bâtiments qui se sont effondrés à Durres et à Kruja, puis à Durres et Tirana.
Ils chercheront notamment à déterminer si les conséquences de ce séisme dévastateur sont dues à des constructions non autorisées, à des fautes professionnelles commises par les ingénieurs, ou encore à un manque de supervision de la part des fonctionnaires.
Le président albanais Ilir Meta a déclaré lundi que les autorités soutiendraient les procureurs de district dans ces enquêtes, et que tous les responsables seraient traduits en justice.
M. Meta a tenu ces propos au cours d'une réunion du Conseil national de sécurité, qui a décidé de renforcer la coopération et la coordination entre institutions pour faire face aux situations d'urgence qui ont émergé après la catastrophe.
Des experts nationaux et internationaux ont été invités par le gouvernement albanais à apporter une aide d'urgence, et examinent actuellement toutes les zones endommagées par le tremblement de terre.
Plusieurs bâtiments ont été complètement détruits, et des centaines d'autres ont été endommagés par ce séisme de magnitude 6,4 sur l'échelle de Richter.
