Un certain nombre d'experts et d'universitaires chinois ont informé vendredi à New York des journalistes chinois et étrangers sur des questions relatives au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong.
L'exposé a été organisé par la Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies et la Société chinoise pour l'étude des droits de l'homme (CSHRS).
Chang Jian, directeur du Centre de recherche sur les droits de l'homme de l'Université de Nankai, en Chine, a mis en exergue les politiques ethniques et religieuses de la Chine, soulignant qu'elle est un pays unifié et multiethnique où plusieurs religions coexistent.
"La Chine applique la politique d'égalité, d'unité et d'assistance mutuelle entre tous les groupes ethniques, respecte et protège le droit des personnes de tous les groupes ethniques à la liberté de croyance religieuse, favorise la coexistence harmonieuse à long terme des personnes de tous les groupes ethniques et encourage le développement durable et global des minorités ethniques dans les domaines politique, économique, social et culturel", a-t-il précisé.
Xu Jianying, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, a détaillé l'exploration et les pratiques de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), notamment la mise en place de mécanismes de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation en conformité avec la loi, et a souligné que la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation sont liées aux droits fondamentaux des personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang, y compris le droit à la survie et au développement.
"A la lumière des conditions nationales de la Chine, il est sage d'explorer et d'innover en matière de politiques contre le terrorisme et l'extrémisme de manière pratique et innovante et de formuler des mesures adaptées aux conditions locales", a-t-il dit.
Zuliyati Simayi, doyenne de l'École de marxisme de l'Université du Xinjiang, a déclaré que la réalisation de droits de l'homme complets constitue un objectif à long terme pour tout le peuple chinois, y compris les personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang.
"Actuellement, la Chine fait de gros efforts pour développer diverses activités dans le Xinjiang, garantissant de manière efficace le droit des personnes de tous les groupes ethniques de participer au développement sur un pied d'égalité et de partager les fruits du développement, afin de réaliser de nouveaux progrès dans le domaine des droits de l'homme dans le Xinjiang", a-t-elle ajouté.
Chen Xinxin, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales, a indiqué que depuis le retour de Hong Kong au sein de la mère-patrie, le gouvernement central chinois traite les affaires du territoire en stricte conformité avec la Constitution et la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hong Kong.
Le principe "un pays, deux systèmes" a recueilli le soutien de tous les Chinois, y compris ceux de Hong Kong, et des louanges généralisées de la communauté internationale, a-t-il noté.
Dans le même temps, M. Chen a informé les journalistes de la situation à Hong Kong "où l'état de droit a été gravement endommagé et où les droits et la liberté de la majorité à Hong Kong sont en train d'être détruits".
"Soutenir le principe "un pays, deux systèmes" et l'état de droit à Hong Kong est le meilleur choix pour garantir les droits et intérêts légitimes de toutes les parties", a-t-il ajouté.
En comparant un grand nombre de chiffres, Gesang Zhuoma, chercheur au Centre de recherche en tibétologie de Chine, a démontré les progrès accomplis dans le développement des droits de l'homme au Tibet.
Wang Linxia, secrétaire général adjoint de la CSHRS, a présidé la réunion d'information et a répondu aux questions sur le Xinjiang et la politique religieuse de la Chine, avec d'autres experts et universitaires.
Lors de la réunion, des films sur le Xinjiang et Hong Kong ont également été projetés.
