Le ministère russe de la Défense a démenti lundi un article de presse selon lequel une situation d'urgence est survenue lors des récents exercices Grom-2019 (Tonnerre-2019), après que l'un de ses sous-marins n'a pas réussi à lancer un missile balistique.
Plus tôt lundi, le quotidien économique Vedomosti, citant des sources anonymes, avait affirmé que le sous-marin nucléaire russe K-44 Ryazan n'avait pas réussi à lancer un missile balistique R-29R, qui n'a pas pu quitter le silo, amenant le bâtiment à retourner à la base avec un missile non explosé.
"En évaluant les données relatives à l'état technique de l'un des missiles du sous-marin Ryazan, obtenues immédiatement avant le lancement, il a été décidé de ne pas l'utiliser", a déclaré dans un communiqué Zvezda, le service de radiodiffusion du ministère.
"L'annulation du lancement de ce missile n'a eu aucune incidence sur le succès des exercices Grom", a ajouté le communiqué.
Selon le ministère, toutes les tâches prévues au cours des exercices ont été achevées dans leur intégralité, tandis que les missiles ont atteint les zones spécifiées, atteignant des cibles conventionnelles et confirmant leurs caractéristiques.
Lundi dernier, à la veille des exercices qui se sont déroulés de mardi à jeudi sous la supervision du président russe Vladimir Poutine, le ministère avait annoncé son intention de procéder à 16 lancements pratiques de missiles de croisière et balistiques.
Jeudi, le Kremlin avait déclaré dans un communiqué que pendant les exercices, des missiles balistiques et de croisière avaient été lancés à partir de sous-marins des flottes du Nord et du Pacifique depuis les mers de Barents et d'Okhotsk en direction des terrains d'entraînement de Kura au Kamchatka et de Chizha, dans la région d'Arkhangelsk.
Quelque 12 000 soldats, 213 lanceurs des forces de missiles stratégiques, jusqu'à 105 avions et 15 navires de surface, 5 sous-marins ainsi que des centaines d'unités militaires et d'équipements spéciaux ont participé aux exercices.