Le conseil des ministres de l'Algérie a affirmé dimanche dans un communiqué avoir adopté le projet de loi sur les hydrocarbures.
Cette adoption intervient au moment où des manifestations de rue se déroulaient dimanche dans plusieurs villes du pays pour dénoncer ledit projet de loi.
Selon le communiqué du conseil des ministres, tenu sous la houlette du chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, "la révision du régime juridique des hydrocarbures, notamment en matière contractuelle et fiscale, est devenue un impératif au vu des développements enregistrés dans le domaine aussi bien au niveau intérieur qu'extérieur, avec la baisse du volume de production et l'augmentation croissante de la consommation nationale".
Le projet de loi décrié par la rue et les partis politiques d'opposition est qualifié de "favorable" aux compagnies pétrolières étrangères, ont fait remarquer des observateurs locaux. Les détracteurs du projet de loi estiment qu'une loi de telle importance ne doit pas être abordée en cette période de crise politique que traverse le pays, d'autant plus que le gouvernement qui l'a adopté est juste sensé gérer les affaires courantes, en attendant l'élection présidentielle.
Le 23 septembre dernier, le groupe pétrolier et gazier algérien Sonatrach avait jugé "plus que jamais nécessaire et urgente la promulgation d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures, adaptée au contexte international et à même de faire valoriser par l'Algérie son avantage concurrentiel". Fin
