Le PM britannique nie avoir menti à la reine sur la suspension du Parlement

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Royaume-Uni-Parlement
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-09-2019

Le Premier ministre Boris Johnson a donné jeudi sa première réponse publique dans la querelle concernant la suspension du Parlement britannique, affirmant qu'il n'avait pas menti à la reine Elizabeth II.

Les politiciens d'opposition ont demandé à ce que soit re-convoqué le Parlement, suspendu lundi pour cinq semaines, suite à une décision de juges d'Écosse estimant que le gouvernement n'avait pas donné à la monarque britannique la véritable raison pour laquelle M. Johnson souhaitait cette suspension.

Cette question doit maintenant être soumise à l'organe suprême du pouvoir judiciaire britannique, la Cour suprême, qui devrait la trancher définitivement mardi prochain.

Durant un voyage en bateau sur la Tamise à Londres, M. Johnson a été interrogé sur cette suspension du Parlement.

Le Guardian rapporte que le Premier ministre a nié avoir menti à la reine sur cette suspension, soulignant que ces allégation étaient "absolument fausses".

M. Johnson a été interrogé pour savoir s'il avait menti à la reine lorsqu'il lui a demandé de suspendre le Parlement pour cinq semaines.

Selon le reportage du Guardian, M. Johnson aurait répondu : "absolument pas. La Haute cour d'Angleterre est clairement d'accord avec nous mais la Cour suprême devra trancher".

M. Johnson a dit nourrir de grands espoirs de parvenir à un accord avec l'Union européenne (UE) sur la sortie de l'UE du Royaume-Uni, selon des reportages de médias.

Le Parlement britannique aura du temps avant et après le sommet crucial du Conseil européen les 17 et 18 octobre pour discuter de l'accord sur le Brexit, a-t-il dit.

À moins de 50 jours avant la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE le 31 octobre, M. Johnson a ajouté : "j'ai de grands espoirs que nous obtiendrons un accord à ce sommet crucial. Nous travaillons très dur - j'ai été dans toutes les capitales européennes pour discuter avec nos amis". 

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Source: Agence de presse Xinhua
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