Au Niger, les importantes inondations enregistrées depuis le début de la saison des pluies en juillet dernier ont occasionné, selon un nouveau bilan établi mardi, 57 morts et 132.528 personnes sinistrées, apprend-on de source officielle mercredi à Niamey.
A la date du 3 septembre dernier, le bilan était de 42 morts et 5.497 maisons effondrées, pour un total de 69.381 personnes sinistrées, selon le ministère nigérien de l'Action humanitaire et de la gestion des catastrophes.
Ce nouveau bilan annoncé par le gouvernement dans un communiqué du conseil des ministres réuni mardi fait également état de 12.241 maisons effondrées, 851 animaux décimés et plus de 2.251 hectares de cultures détruits par les eaux.
Les régions de Zinder et de Maradi (sud) avec respectivement 39.060 et 25.040 personnes sinistrées sont les plus affectées, sur les huit que compte le pays. Niamey, la capitale, a enregistré 729 foyers détruits totalisant 6.310 personnes sinistrées.
Le gouvernement, tout en exprimant sa compassion aux populations sinistrées et présentant ses condoléances aux familles endeuillées, a annoncé dans son communiqué que "des dispositions ont été prises avec l'appui de nos partenaires pour apporter des réponses urgentes aux populations sinistrées".
Le Niger, pays sahélien très pauvre, est souvent confronté à des inondations dévastatrices pendant la saison des pluies (juillet-septembre), qui occasionnent dans la plupart des cas d'importants dégâts humains et matériels, souvent accompagnés d'épidémies notamment de paludisme et de choléra.
En 2018, les inondations avaient fait 45 morts et 208.416 sinistrés, selon un bilan du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) à Niamey.
