La Hongrie a décidé de prolonger "l'état de crise" - qu'elle a décrété pour la première fois en 2016 en raison des migrations de masse - dans le but de protéger la sécurité et les frontières du pays, a annoncé vendredi le gouvernement dans un communiqué.
"Les tentatives illégales de franchissement de la frontière se sont poursuivies cette année, avec 7 000 tentatives depuis le 1er janvier", poursuit le communiqué.
"La situation en Serbie est devenue critique, avec plusieurs milliers de migrants clandestins en Bosnie-Herzégovine et quelque 30 000 migrants en Grèce", ajoute le communiqué.
Sans les activités de contrôle des frontières et la clôture mise en place par la Hongrie le long de certaines parties de sa frontière sud, le pays serait la principale voie de transit de la migration illégale, à l'instar de la crise migratoire de 2015, selon le communiqué.
L'instauration de "l'état de crise" a permis aux services de police de prendre "les mesures les plus efficaces" contre les immigrants illégaux dans la zone frontalière et à l'intérieur du pays. Le gouvernement a décrété "l'état de crise" en mars 2016 et a maintenu la mesure depuis cette date.
