Le président péruvien Martin Vizcarra et son homologue colombien Ivan Duque ont juré mardi de travailler ensemble afin de protéger la région de l'Amazonie, dans un contexte d'inquiétude internationale à propos des feux de forêt qui sont en train d'en ravager de larges secteurs.
A l'occasion d'une réunion entre les deux cabinets présidentiels qui s'est tenue dans la ville de Pucallpa à l'est du Pérou, les deux pays ont signé une déclaration conjointe qui rappelle la nécessité de protéger la jungle des activités commerciales illégales et polluantes.
Après la signature du document, M. Vizcarra a déclaré que les incendies avaient attiré "l'attention de plusieurs pays et communautés à travers le monde".
Le soin porté à l'Amazonie, considérée par certains comme le poumon de la planète, "devrait être permanent', a-t-il dit, ajoutant que la lutte contre l'abattage illégal, l'activité minière illicite et d'autres phénomènes délictueux tels que la culture de drogue était primordiale.
C'est pourquoi nous "proposons un plan d'action inclusif pour soutenir et développer l'Amazonie" a poursuivi M. Vizcarra.
Il a également confirmé qu'il rencontrerait à nouveau M. Duque à la frontière amazonienne commune entre le Pérou, la Colombie et le Brésil, pour "le lancement d'une résolution face à cette réalité importante à laquelle on n'accorde pas assez d'attention".
M. Duque a déclaré pour sa part que la Colombie tiendrait cette réunion afin de "générer une prise de conscience collective" quant à la nécessité de protéger l'Amazonie.
Le Brésil, le Pérou et la Colombie détiennent la plupart de la jungle amazonienne, même si cette dernière s'étend aussi au Venezuela, à l'Equateur, à la Bolivie, et à d'autres pays d'Amérique du Sud.
Les gigantesques incendies de ces dernières semaines ont causé une grande inquiétude sur la scène internationale, quant à la préservation de l'Amazonie.
