La police ougandaise dément avoir utilisé Huawei pour espionner des politiciens de l'opposition

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Ouganda-Huawei
French.china.org.cn | Mis à jour le 21-08-2019

La police ougandaise a rejeté mardi les allégations du Wall Street Journal (WSJ) selon lesquelles elle aurait utilisé le géant chinois des télécoms Huawei pour espionner un homme politique de l'opposition.

Dans un communiqué publié à Kampala, Fred Enanga, porte-parole de la police, a qualifié les affirmations du journal de malveillantes.

"Nous sommes fermement convaincus que l'article du WSJ publié par le Daily Monitor (journal local) est utilisé pour saboter et diffamer les UPF [forces de police ougandaises] et permettre à un membre de l'opposition de marquer des points politiques et lui donner d'autres intérêts", a dit M. Enanga.

"Nous nous demandons pourquoi ils choisiraient un seul dirigeant, alors qu'il y a beaucoup d'autres acteurs dans l'arène politique ougandaise, y compris d'autres politiciens, activistes, membres du parlement, journalistes, pour n'en citer que quelques-uns", a-t-il ajouté.

M. Enanga a affirmé que ces fausses accusations ne nuiraient pas à sa coopération avec Huawei et que la force ne contribuerait pas à favoriser des guerres de propagande dans la lutte pour l'exportation de technologies automatisées.

Le porte-parole de la police a également précisé que la police avait passé un contrat avec Huawei pour installer des caméras de vidéosurveillance dans tout le pays, afin de renforcer la loi et l'ordre.

"Leur contrat, comprenant à la fois le matériel et les logiciels, a été minutieusement évalué et les processus d'ingénierie et de maintien de l'ordre ne présentaient aucune lacune", a dit M. Enanga.

"Nous voulons assurer à tous les Ougandais que l'utilisation de la technologie Huawei ne pose aucun problème. Notre relation est purement commerciale et n'interdit nullement d'acheter ou d'utiliser leurs produits de télécommunication et de surveillance pour lutter contre la criminalité et la sécurité dans notre pays", a-t-il déclaré.

M. Enanga a enfin noté que les caméras transformaient déjà la police moderne dans ce pays d'Afrique de l'Est, avec notamment l'utilisation de la reconnaissance faciale et de l'intelligence artificielle dans le cadre du maintien de l'ordre et de la sécurité. 

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Source: Agence de presse Xinhua
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