Le Conseil des aînés de la Coalition africaine pour l'éléphant (AEC) a appelé lundi le Japon à fermer son marché de l'ivoire pour aider à lutter contre le braconnage illégal.
Le marché de l'ivoire au Japon figure parmi les plus grands marchés du genre, selon l'AEC, qui regroupe 32 pays africains et la majorité des pays de l'aire de répartition des pachydermes.
"Nous pensons que le faire renforcera l'image internationale du Japon en matière de préservation avant leurs Jeux olympiques et paralympiques en 2020", a indiqué Azizou El Hadj Issa, président du Conseil des aînés de l'AEC, dans une lettre adressée à Taro Kono, ministre nippon des Affaires étrangères.
L'AEC veut que tous les éléphants d'Afrique soient inscrits à l'Annexe I, qui concerne les espèces les plus menacées d'extinction, de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Les éléphants du Botswana, de Namibie, d'Afrique du Sud et du Zimbabwe sont aujourd'hui inscrits à l'Annexe II de la CITES, ce qui permet le commerce de leur ivoire dans certaines circonstances.