Revue de la presse belge

Voici les principales informations à la Une des quotidiens belges parus vendredi :

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DE STANDAARD (Le Standard)

Pour le Premier ministre Charles Michel, la défense des intérêts belges est primordiale dans le débat sur le Brexit. Il a dit cela avant le début du sommet européen. Michel et ses collègues chefs de gouvernement sont disposés à écouter Theresa May, mais le Premier ministre britannique a approuvé l'accord qui menace de se retrouver à la Chambre des communes, a souligné Michel. Michel est attaché au "maximum de stabilité" pour les entreprises et les citoyens belges. "Il y a quelques années, les Britanniques ont choisi cette aventure pour ce genre de chaos. Nous sommes deux ou trois ans plus tard et la situation est très compliquée. Je ne veux pas ça pour la Belgique."

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LAATSE NIEUWS (Les Dernières Nouvelles)

L'ancien ministre de la Défense Sander Loones (N-VA) n'accepte pas son indemnité de licenciement. Loones était ministre depuis moins d'un mois, mais avait droit à 38 000 euros. "Mais je ne veux pas de ça", dit-il sur Twitter. "Il est logique de prévoir des allocations de chômage ou un programme de sortie corrects pour les personnes qui ont travaillé dur pendant des années", a déclaré Loones. "Ce ne sont pas des frais de sortie pour un ministre qui ne travaille pas depuis un mois. Je ne veux pas ça. Avec notre vote et mon vote contre Marrakech, j'ai choisi la crédibilité. Et c'est inestimable."

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GAZET VAN ANTWERPEN (La Gazette d'Anvers)

Les capitaux belges dans les paradis fiscaux exotiques ont diminué de 18 milliards de dollars au cours des quatre dernières années, selon une analyse de la Banque nationale. En 2013, la Banque nationale a effectué une analyse des actifs belges dans la construction de taxes étrangères. A cette époque, 47 milliards d'euros avaient été retrouvés dans des paradis fiscaux situés en dehors de l'UE. Cela laisse encore 29 milliards aujourd'hui. Selon Johan Van Overtveldt, ancien ministre des Finances (N-VA), le déclin général peut être attribué à la politique suivie.

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SUDPRESSE

Difficile d'établir de façon certaine le montant que coûtera une journée de manifestation nationale avant qu'elle n'ait lieu. Mais selon les économistes, il faut au minimum compter 100 millions euros. Et c'est la fourchette basse. On évoque également des chiffres allant jusqu'à 600 millions euros. Ce vendredi risque d'être compliqué à gérer pour les travailleurs wallons et bruxellois. Les grèves annoncées par tous les secteurs, ou presque, ne vont pas faciliter la tâche des citoyens qui tentent de se rendre à leur travail.

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LE SOIR

En vingt ans, la connaissance du néerlandais a chuté à Bruxelles. En 2001, un tiers des Bruxellois parlait bien ou très bien la langue, ils ne sont plus que 16,3 % aujourd'hui. Parmi les facteurs explicatifs : l'incapacité des écoles francophones à apprendre les langues. En près de vingt ans, la connaissance du néerlandais a chuté à Bruxelles. C'est la conclusion la plus spectaculaire de la quatrième édition du baromètre linguistique élaboré par Rudi Janssens (VUB), qui sera présenté officiellement ce vendredi.

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DH- La Dernière Heure

Le réacteur nucléaire Doel 4 sera à nouveau couplé au réseau électrique dès ce jeudi soir, avec deux jours d'avance sur le planning, indique jeudi Engie Electrabel, qui exploite la centrale. L'unité, d'une capacité de 1.000 MW, devrait atteindre sa pleine puissance d'ici le week-end. L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) avait donné son feu vert à ce redémarrage le week-end dernier et Engie Electrabel avait directement lancé les opérations dans ce but. "Le retour progressif des centrales nucléaires belges sur le réseau se poursuit", commente leur exploitant. Ce sont désormais trois unités nucléaires (avec Doel 3 et Tihange 1) qui sont fonctionnelles et qui "contribueront de la sorte à la sécurité d'approvisionnement du pays".