Revue de la presse malgache

Par :  |  Mots clés : Madagascar-presse-revue
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-12-2018

Voici les principales informations parues samedi à la une de la presse malgache :

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MIDI MADAGASIKARA

Les autres candidats malheureux au premier tour de la présidentielle commencent à choisir leur camp. Saraha Rabeharisoa, crédité de 0,48%, Randriamampionona Joseph Martin dit Dadafara (1,16%), Jean Ravelonarivo (0,59%), Jean-Max Rakotomamonjy (0,23%) et Roland Ratsiraka (0,43%) soutiennent officiellement Andry Rajoelina. Avec les voix obtenues par Andry Nirina Rajoelina, de l'ordre de 39,23%, le tout donne 42,12%. Dans sa composition, l'on remarque la présence d'un chef d'Institution, le président de l'Assemblée nationale, en l'occurrence Jean-Max Rakotomamonjy et d'un ancien Premier ministre, à savoir Jean Ravelonarivo ainsi que des anciens ministres. Ils entendent notamment prêter main forte au candidat n°13 afin que celui-ci accède à la magistrature suprême. De son côté, Marc Ravalomanana, qui a obtenu 35,35 % au premier tour, est soutenu par Radavidson Andriamparany (0,51%), Ny Rado Rafalimanana (1,15%), Eliana Bezaza (0,82%), Mahafaly Solonandrasana Olivier (0,47%), Fanirisoa Ernaivo (0,28%) et Serge Jovial Imbeh (0,38%). Si on totalise les voix obtenues par ces candidats et celles du candidat n°25, on obtient 38,96 %. Ces candidats feront ainsi ce qui est en leur pouvoir pour faire élire "Dada" en mobilisant les membres de leurs partis. Force est cependant de constater que le report de voix n'est pas automatique ni systématique et encore moins mathématique. Il faut également rappeler que les candidats Hery Rajaonarimampianina, pasteur Mailhol, Tabera Randriamanantsoa et Arlette Ramaroson ne soutiennent pas de candidat et n'ont donné aucune consigne de vote, laissant ainsi le champ libre à ceux qui ont voté pour eux. Outre les candidats cités, les autres ne se sont pas encore prononcés, ce qui ne signifie pas que certains d'entre eux ne vont pas choisir leur camp dans les prochains jours.

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L'EXPRESS DE MADAGASCAR

"Harcèlement". C'est ainsi que maître Eric Rafidison, avocat de Mbola Rajaonah, homme d'affaires, a qualifié hier le traîtement réservé à son client dans une enquête pour corruption. Son client fait l'objet d'une enquête menée par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco). "Depuis le 13 novembre 2018, il y a, tous les jours, un acte pour que les enquêteurs fassent une démarche requérant la présence de Mbola Rajaonah. Il s'agit tout simplement d'un harcèlement", affirme maître Rafidison. L'accélération de l'enquête contre Mbola Rajaonah, effectuée par le Bianco, découle d'une délégation judiciaire émanant du Pôle anti-corruption (PAC). L'avocat estime qu'il y aurait des vices de procédure et des irrégularités dans cette affaire. Une délégation judiciaire, selon lui, doit comporter des objets précis. "La délégation judiciaire du PAC ne comprend pourtant pas de demande d'Interdiction de sortie du territoire (IST)", affirme-t-il. L'avocat s'interroge, par ailleurs, sur la raison pour laquelle, la demande d'IST faite le 17 septembre 2018 n'a été signée par le ministre de l'Intérieur que le 13 novembre. "Est-ce une coïncidence que cette affaire ait été rendue publique juste au moment de la tenue d'un deuxième tour de la présidentielle ?", relève-t-il, évoquant une probable portée politique étant donné que son client soutient un candidat à la présidentielle. L'affaire a été rendue publique suite à une fuite de l'acte décrétant l'IST, signé par le ministre de l'Intérieur, le 13 novembre, et suspendu à la suite d'une requête devant le Conseil d'Etat, le 16 novembre.

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MADAGASCAR TRIBUNE

10.300.000 bulletins de vote, des procès-verbaux, des feuilles de pointage et de dépouillement, des fiches d'inventaire, des tableaux de concordance et enveloppes inviolables... L'arrivée des imprimés électoraux pour le second tour de l'élection présidentielle respecte bien le chronogramme défini par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ces matériels sont arrivés dans la nuit de jeudi 6 décembre dans les six hubs principaux du pays : Antananarivo, Antsiranana, Sambava, Mahajanga, Toliara et Taolagnaro. Les spécimens de bulletin unique sont par ailleurs déjà arrivés au pays le 4 décembre dernier et ont déjà servi aux candidats finalistes du deuxième tour de cette élection présidentielle durant leur campagne électorale. La production et le transport de ces 218 palettes de matériel ont été pris en charge par le projet SACEM, associant le PNUD, l'Union européenne, l'USAID ainsi que de nombreux pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie, notamment la Norvège, l'Allemagne, l'Afrique du Sud, la France, la Grande-Bretagne, la Corée, la Suisse ou encore l'Australie. L'arrivée de ces imprimés a été facilitée par le gouvernement malgache qui a accordé les autorisations et les exemptions d'usage. Comme pour le premier tour de l'élection présidentielle, les différents matériels ont été produits et conditionnés en Afrique du Sud. À la suite des opérations de dédouanement du matériel, les imprimés électoraux ont été stockés dans des entrepôts sécurisés, avant leur acheminement vers les bureaux de vote de Madagascar.

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Source: Agence de presse Xinhua
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