Burkina Faso : une cinquantaine de prisonniers terroristes présumés se sont évadés

Par :  |  Mots clés : Burkina-attaque
French.china.org.cn | Mis à jour le 20-10-2018

Une cinquantaine de prisonniers terroristes présumés ont réussi à s'évader lors de l'attaque menée dans la nuit de jeudi à vendredi contre le poste de gendarmerie de Djibo (nord) où ils étaient emprisonnés, a-t-on appris de sources sécuritaires.

"Des assaillants ont attaqué la brigade de gendarmerie de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, et y ont libéré une cinquantaine de prisonniers dans la nuit de jeudi à vendredi", a indiqué l'Agence d'information du Burkina (AIB) citant des sources sécuritaires.

Selon une source sécuritaire, les assaillants non identifiés et lourdement armés sont arrivés de nuit et ont engagé des tirs contre la gendarmerie du Sahel burkinabè.

"L'objectif de cet acte, précise la source sécuritaire, a été de libérer leurs camarades (terroristes) qui étaient gardés dans les locaux de la brigade", souligne l'AIB.

Le bilan provisoire de l'attaque fait état d'un gendarme blessé ainsi que de deux véhicules et une moto brûlés.

Après quelques semaines d'accalmie suite aux frappes aériennes opérées par l'armée burkinabè avec l'appui de la France, les attaques terroristes ont repris cette semaine dans plusieurs régions du pays.

Un assaillant a été abattu et un gendarme tué dans la nuit de mercredi à jeudi dans une attaque qui a visé la brigade de gendarmerie de Barani, dans la province de Kossi (nord-ouest), alors que 24 heures plus tôt, un conseiller municipal a trouvé la mort dans la localité de Sonan du Sahel burkinabè par des individus armés non identifiés, a-t-on appris de source sécuritaire.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à la montée de violences et d'attaques terroristes sur son territoire, ce qui a coûté la vie à plus de 230 personnes, selon les autorités.

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Source: Agence de presse Xinhua
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