Syrie : les groupes extrémistes restent dans la zone démilitarisée après l'expiration du délai pour leur retrait

Les extrémistes n'ont pas évacué la zone démilitarisée dans le nord de la Syrie après l'expiration du délai pour leur retrait, a rapporté lundi l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

A en croire celui-ci, aucun groupe extrémiste n'a quitté la zone démilitarisée, alors que l'accord russo-turc établissant une zone tampon dans le nord du pays prévoyait une évacuation avant le 15 octobre.

L'observatoire a indiqué que le groupe Hayat Tahrir al-Sham, également connu sous le nom de Front al-Nosra, groupe lié à Al-Qaïda, a publié un communiqué dimanche soir, exprimant pour la première fois sa position vis-à-vis de l'accord sur la zone démilitarisée.

Le groupe a déclaré dans son communiqué qu'il continuerait à se battre contre les forces du gouvernement syrien pour renverser l'administration du président Bachar al-Assad.

Tahrir al-Sham est considéré comme le plus puissant des groupes rebelles de la province d'Idleb, dernier bastion rebelle majeur en Syrie.

Le retrait des extrémistes de la zone tampon constitue la deuxième étape de l'accord russo-turc visant à établir une telle zone dans le nord de la Syrie.

Les rebelles y ont récemment retiré leurs armes lourdes, mais pas leurs combattants.

L'accord a été conclu en septembre entre les dirigeants turcs et russes dans le but d'éviter une offensive à grande échelle de l'armée syrienne dans la province d'Idleb.

Le gouvernement syrien a bien accueilli l'accord, soulignant toutefois qu'il s'agissait d'un accord temporaire et non permanent.