L'ancien vice-président américain Al Gore souligne la nécessité du retour des Etats-Unis dans l'Accord de Paris

L'ancien vice-président américain Al Gore a déclaré vendredi que les nombreuses catastrophes naturelles survenues cette année dans le monde justifiaient le retour des Etats-Unis au sein de l'Accord de Paris sur le climat.

S'adressant au Sommet mondial pour l'action climatique à San Francisco, il a noté que c'était la première fois dans l'histoire que deux tempêtes majeures frappaient simultanément l'Atlantique et le Pacifique, faisant référence à l'ouragan Florence et au super typhon Mangkhut, qui ont frappé des villes côtières de l'est des Etats-Unis et le nord des Philippines tôt vendredi.

M. Gore a également mentionné des précédentes catastrophes dues aux tempêtes, telles que l'ouragan Harvey et le super typhon Haiyan, qui ont créé 44 millions de réfugiés climatiques.

Evoquant l'élévation de la température des océans, il a jugé nécessaire que le monde entier fasse des efforts pour lutter contre le changement climatique.

L'Accord de Paris a ouvert la voie à un monde uni, qui prend des actions auxquelles les 195 pays de la planète s'engagent, a-t-il déclaré.

L'ancien vice-président américain a critiqué la décision prise l'an dernier par le président américain Donald Trump de se retirer de l'Accord de Paris, un document historique engageant tous les pays du monde à prendre des mesures conjointes pour faire face au réchauffement climatique.

M. Gore a par ailleurs déclaré qu'il était optimiste sur le fait que des villes, des régions, des pays et des entreprises continueront à développer des énergies renouvelables, des véhicules électriques et d'autres mesures pour lutter contre le changement climatique.

Environ 4.500 représentants d'exécutifs municipaux et régionaux, ainsi que des industriels et des instituts de recherche participent à ce sommet qui s'est ouvert mercredi.

Il doit servir de rampe de lancement à des engagements mondiaux plus profonds et à une action accélérée des pays qui pourront mettre le monde sur la voie de la prévention du changement climatique et de la mise en oeuvre de l'Accord de Paris, un document historique signé en décembre 2015.