Des partenaires techniques et financiers déterminés à investir dans la filière cajou en Afrique, selon un représentant des PTF

Par :  |  Mots clés : Bénin-cajou-investissement
French.china.org.cn | Mis à jour le 01-09-2018

L'ensemble des partenaires techniques et financiers (PTF)considère la promotion de la filière cajou comme une opportunité d'apporter une contribution durable au développement des pays producteurs africains, a estimé vendredi à Cotonou, le représentant des PTF de la filière cajou, Florian Winckler.

Au cours d'une interview accordée à Xinhua, en marge de la deuxième réunion des ministres du conseil international consultatif du cajou (CICC), le représentant a fait remarquer qu'"avec plus de 50 différents partenaires techniques et financiers impliqués rien que dans les cinq principaux pays producteurs de cajou en Afrique de l'Ouest, la filière cajou occupe une place importante dans le secteur du développement". Un nombre croissant de PTF s'engage dans la filière et contribue avec les acteurs privés et publics qui déterminent la chaîne de valeur, à rendre celle-ci plus compétitive et durable.

Il a estimé que cet engagement se traduit dans des investissements de plus en plus importants dans la filière.

"Selon les derniers calculs réalisés en 2017 et dont la mise à jour pour 2018 est en cours, l'investissement annuel est plus de 110 millions d'euros. Cela représente presque trois fois le montant de l'investissement annuel en 2009", a-t-il révélé.

Il a affirmé que cette proéminence s'explique principalement par le fort potentiel économique et politique que le cajou possède pour les pays africains.

"La consommation et la demande mondiales augmentent et pour répondre à cette demande, la production africaine doit croître en moyenne de 10% par an", a-t-il indiqué, soulignant que plus d'une noix de cajou sur deux vient de l'Afrique, ce qui fait du continent le plus grand producteur mondial aujourd'hui.

Il a noté que la majeure partie de cette production est le fruit du travail de 1,5 million de petits agriculteurs.

A cet effet, a-t-il poursuivi, pour un PTF, investir dans la filière ne signifie pas qu'investir dans la production agricole, mais cela signifie beaucoup plus.

"Investir dans le cajou, c'est à la fois : contribuer au développement agricole, à la la réduction de la pauvreté et à la création de revenus, à la création d'emplois dans la production et la transformation, en particulier pour les femmes et les jeunes, à l'industrialisation par la création de valeur ajoutée locale, à l'intégration et à la liaison des entreprises locales aux marchés internationaux, et à l'atténuation des changements climatiques et des migrations", a-t-il expliqué.

Neuf pays de l'Afrique de l'Ouest, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, le Mali, le Togo et le Sénégal, représentent plus de 40% de la production mondiale de noix de cajou, estimée à 3 millions de tonnes en 2015. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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