FCSA : le projet de TV par satellite aide à réduire l'écart numérique sur le continent africain (SYNTHESE)
French.china.org.cn | Mis à jour le 28-08-2018
Le projet "Accès à la TV par satellite dans 10.000 villages africains", qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération culturelle et interpersonnelle sino-africaine, a aidé à réduire l'écart numérique sur le continent, selon des dirigeants africains.
En janvier 2018, le président guinéen Alpha Condé, également président en exercice de l'Union africaine (UA) à l'époque, a dirigé le lancement officiel du projet de télévision numérique pour 10.000 villages africains.
M. Condé a hautement apprécié la volonté de la Chine d'offrir des TV satellitaires aux pays africains. Pour lui, ce projet permettra de lutter contre l'exode rurale et faciliter le maintien des jeunes dans les villages.
Lors du lancement en mai 2018 du projet d'accès à la télévision par satellite pour 103 villages en République centrafricaine, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a noté que "c'est un projet important pour le pays dans le cadre du partenariat avec la Chine, un saut qualitatif important dans le processus d'information de nos populations", ajoutant que "nous avons besoin d'informer sur les efforts de réconciliation et de cohésion sociale".
Pour sa part, la ministre ougandaise de l'Education et des Sports, Janet Museveni, a déclaré que l'initiative serait essentielle dans l'apprentissage numérique. "C'est un projet présentant plusieurs avantages, il soutiendra l'éducation et encouragera l'apprentissage numérique dans les écoles rurales en fournissant des aides à l'apprentissage sous la forme de projecteurs et de télévisions. Ils seront utilisés pour appliquer les programmes scolaires et l'éducation démonstrative à travers des vidéos et des images", a-t-elle indiqué.
En Zambie, la ministre de l'Information et des Services de télédiffusion, Dora Siliya, a déclaré que son gouvernement avait remercié la Chine pour son soutien financier, qui permettra au pays d'effectuer sa transition depuis la télévision analogique vers la télévision numérique, par le biais de l'entreprise chinoise StarTimes.
Au Burundi, le ministre de la Communication et des Médias, Serge Ndayiragije, s'est dit heureux de constater que ce projet, visant à aider les ménages "les moins nantis à accéder à la télévision" nationale et internationale, poursuivait l'objectif de "désenclaver la population" afin de rendre effectif l'accès universel à l'information.
"Lorsque nous avons finalisé la migration de la diffusion analogique à la diffusion numérique, un grand nombre de Kenyans se sont trouvés privés d'accès aux services numériques et ce projet aura pour fruit de réaliser la numérisation de la diffusion au niveau de la base, en plus de réduire le fossé de l'information", a affirmé le ministre kenyan des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Joe Mucheru.
Un des bénéficiaires ougandais du projet de télévision satellite, Denis Benjamin Kisakye, a déclaré à Xinhua que le projet financé par la Chine lui permettrait d'en savoir plus sur d'autres parties du monde.
Avec la mise en oeuvre de ce projet en milieu rural, les bénéficiaires dans les villages africains accéderont à un signal numérique offrant des images de qualité et des programmes riches et variés, facilitant l'accès à l'information et permettant d'en apprendre plus sur le monde. Ce projet permettra également de réduire la fracture numérique, de favoriser le développement de l'Afrique et de renforcer la connaissance et la compréhension sur la culture chinoise.
Selon ce projet, le gouvernement chinois s'est engagé à apporter un accès au service de télévision par satellite à 10.000 villages africains dans quelque 30 pays d'Afrique, et à offrir des décodeurs TV à 200.000 familles africaines.
Financé par le Fonds d'assistance de coopération Sud-Sud, ce projet a été annoncé en 2015 par le président chinois Xi Jinping lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu en 2015 à Johannesburg en Afrique du Sud, pour promouvoir la coopération Sud-Sud et aider des pays en développement à réaliser les objectifs établis par le Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies.