Le président Kabila s'entretient avec son homologue sud-africain de la situation politique en RDC

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a discuté vendredi à Kinshasa avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, également président en exercice de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), des questions politiques et sécuritaires mais aussi des relations bilatérales entre les deux pays.

Au cours de sa visite de travail en RDC, M. Ramaphosa a échangé ses points de vue avec le président Kabila principalement sur l'évolution de la situation politique, électorale et sécuritaire en RDC, sur le renforcement des relations entre les deux pays, ainsi que sur des sujets d'intérêt commun au niveau régional, selon un communiqué de la présidence.

"Les deux chefs d'Etat ont constaté que la situation sécuritaire est calme à travers toute l'étendue du territoire national congolais et ont pris note des progrès importants accomplis dans le processus électoral en cours au regard des engagements pris conformément au calendrier électoral publié le 5 novembre 2017 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et prévoyant l'organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales à la fin de cette année", souligne le communiqué.

Le président Kabila et son homologue Ramaphosa ont salué la poursuite du financement du processus électoral par le gouvernement congolais qui vient de clôturer l'étape du dépôt des candidatures aux élections législatives nationales et présidentielle et ce, en respect des règles.

Cette visite du président sud-africain s'inscrit autant dans le cadre des consultations régulières du président en exercice de la SADC auprès des Etats membres de cette organisation sous-régionale, que dans le contexte des relations bilatérales.

A noter que la visite de M. Ramaphosa intervient quelques jours après que M. Kabila a décidé de nommer Emmanuel Shadary candidat à sa succession à l'élection présidentielle prévue au mois de décembre prochain.

Les Nations Unies et plusieurs pays membres de l'Union européenne mais aussi les Etats-Unis ont salué cette décision et ont rendu hommage au président Kabila pour avoir tenu sa promesse de respecter la Constitution de son pays qui lui interdit de briguer un troisième mandat à la tête du pays. F