L'Ouganda adopte de nouvelles incitations fiscales pour attirer davantage d'investisseurs dans ses zones franches
L'Ouganda a annoncé de nouvelles mesures d'incitation fiscale afin d'attirer les investisseurs locaux et étrangers dans ses zones franches.
L'autorité fiscale d'Ouganda (URA) a fait savoir qu'à partir du nouvel exercice budgétaire 2018-2019, qui débutera en juillet, les investisseurs des zones franches seront exonérés de taxe sur la valeur ajoutée, de droits d'accise et d'impôt sur le revenu.
Cyprian Chillanyang, commissaire adjoint à la politique sur les entreprises au sein de l'URA, a déclaré mardi aux journalistes que ces mesures visaient à augmenter la production destinée à l'exportation et à créer davantage d'emplois.
Auparavant, les investisseurs dans les zones franches étaient uniquement exonérés de taxes à l'importation, afin de leur permettre d'importer les machines nécessaires pour mettre en place des usines à un prix raisonnable.
Selon les nouvelles dispositions fiscales, ces mesures d'incitation s'appliqueront aux investisseurs des zones franches et parcs industriels qui investissent au moins 200 millions de dollars sur une période de dix ans.
Une zone franche est une zone définie dans laquelle les marchandises sont considérées comme à l'extérieur du territoire douanier, au regard des taxes à l'importation.
Elle se manifeste généralement par des installations d'industrie manufacturière ou de transformation, des parcs scientifiques ou technologiques ou même des zones de développement touristique.
Stephen Magera, commissaire adjoint aux services de terrain au sein de l'URA, a indiqué que l'objectif du gouvernement était d'attirer au moins un milliard de dollars d'investissement dans les zones franches auprès du secteur privé à l'horizon de 2020.
Les zones franches aideront le gouvernement à promouvoir les exportations de biens et services, à encourager l'investissement de sources locales comme étrangères, et à accélérer une industrialisation dirigée par les exportations.
Selon les chiffres de la banque centrale ougandaise, la Banque d'Ouganda, les dépenses d'importation du pays se sont élevées à 5,44 milliards de dollars en 2017, tandis que les recettes d'exportation n'étaient que de 2,79 milliards de dollars. F