L'engouement des étudiants marocains pour la langue chinoise (REPORTAGE)

Par :  |  Mots clés : Maroc-Institut-Confucius
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-03-2018

Plus de 40 étudiants marocains se sont assis tranquillement dans la salle de classe et ont écouté attentivement l'enregistrement de la conversation en chinois.

Ils suivaient le test HSK (Hanyu Shuiping Kaoshi), ou test de compétence en langue chinoise, tenue récemment à l'Institut Confucius de Tanger au nord du Maroc.

Après avoir passé l'examen HSK niveau 1 de 30 minutes, Othmane, étudiant marocain de 21 ans, a indiqué à Xinhua qu'il était satisfait de sa performance car il avait l'impression de faire du bon travail dans la partie écoute et lecture.

Othmane a commencé à apprendre le chinois il y a un an. "Je suis très heureux d'apprendre le chinois car le chinois est la langue du futur et j'espère obtenir un certificat de HSK qui me donne un grand avantage sur le marché du travail." a-t-il dit.

La plupart de ces candidats viennent de Tétouan au nord du Maroc. Leur motivation pour apprendre le chinois provient principalement d'intérêts dans la culture chinoise, de l'espoir d'obtenir des avantages professionnels, du désir de voyager et d'étudier en Chine.

Rouda a dit à Xinhua qu'elle apprend le chinois depuis 2016 et espère étudier le commerce électronique en Chine pour terminer sa thèse de doctorat.

La jeune marocaine de 28 ans a choisi de passer l'épreuve orale cette fois. "J'espère réussir l'examen pour prouver mes compétences en chinois et me battre pour avoir l'opportunité de participer au camp d'été en Chine."

Saïd, étudiant de 22 ans à Teouan, s'est rendu chaque semaine à l'Institut Confucius de Tanger pour suivre des cours de chinois. Après une année d'étude, Saïd a mémorisé plus de 300 caractères chinois. Son plus grand rêve après l'obtention de son diplôme universitaire est d'acquérir un MBA en Chine.

Fatima, étudiante marocaine de 19 ans, a appris le chinois depuis un an et demi. Elle croît que l'apprentissage du chinois lui permettra de mieux comprendre et expérimenter la culture chinoise.

Elle croît également que la maîtrise du chinois ajoutera des points à son curriculum vitae. "Les enseignants de l'Institut Confucius sont très patients, je les ai déjà recommandés à de nombreux amis", a-t-elle déclaré.

L'Institut Confucius de Tanger est le seul centre de test HSK au nord du Maroc. Dean Tu Yuehua a précisé que cet examen était le cinquième test HSK tenu à Tanger avec un total de 87 participants, dont la plupart étaient des étudiants marocains.

Tu Yuehua a rappelé que depuis la création de l'Institut Tanger Confucius en septembre 2016, un grand nombre d'étudiants du nord du Maroc sont venus apprendre le chinois. Le nombre de candidats à l'examen HSK a augmenté d'année en année. Un total de 44 candidats ont passé le premier examen et le cinquième a attiré 87 étudiants.

Le Maroc compte trois Instituts Confucius, situés respectivement à Rabat, Casablanca et Tanger. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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