Un envoyé chinois en Afrique pour discuter de nouveaux aspects de la coopération sino-africaine

La Chine est en train de consulter ses partenaires en Afrique pour étudier la possibilité d'un renforcement de leur partenariat de développement dans le cadre du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC), dans l'optique d'élargir l'étendue de leur coopération, a déclaré lundi un envoyé spécial chinois.

Zhou Yuxiao, ambassadeur de Chine en charge des Affaires du FOCAC, a annoncé que suite à l'application d'un programme en dix points défini lors du sommet des dirigeants africains et chinois en Afrique du Sud en 2015, Beijing consultait maintenant les dirigeants africains dans le but d'enrichir leur partenariat, en ouvrant notamment de nouveaux domaines à la coopération.

"Des progrès satisfaisants ont été accomplis dans l'application du programme. Nous avons travaillé très dur pour en appliquer chaque point", a déclaré M. Zhou dans une interview conjointe donnée à Nairobi.

M. Zhou visite en ce moment plusieurs pays d'Afrique de l'Est pour y rencontrer des dirigeants, des fonctionnaires, des entrepreneurs chinois implantés sur place et des groupes de réflexion, afin de discuter de la manière d'améliorer le partenariat sino-africain.

"J'ai rencontré les dirigeants africains. Ils sont tous optimistes quant à notre coopération. Je n'ai rencontré personne qui ait souhaité se distancier de ce partenariat", a ajouté l'envoyé spécial.

M. Zhou a souligné que le FOCAC était tourné vers des mesures concrètes, et projetait de renforcer la coopération sino-africaine par le biais de nouvelles initiatives, comme "la Ceinture et la Route".

Il sera notamment demandé aux pays africains de soumettre une liste des projets potentiellement éligibles à un financement dans le cadre de cette initiative, a-t-il ajouté.

M. Zhou a expliqué que la mise en oeuvre des dix points du programme était quasiment achevée, mais que certains des aspects de ce programme étaient des objectifs à long terme, dont l'application devrait se poursuivre pendant plusieurs années encore.

L'engagement intensif des dirigeants chinois et africains en faveur de ce partenariat, qui s'est notamment traduit par une vingtaine de visites de chefs d'Etat ou de gouvernement africains en Chine, et par un nombre presque équivalent de visites de dirigeants chinois en Afrique, a contribué à améliorer la compréhension mutuelle, a souligné M. Zhou.

Dans le domaine des infrastructures, un grand nombre de projet ont déjà été achevés, dont des chemins de fer, des routes, des ports et des aéroports, a-t-il ajouté.

Pour ce qui est des échanges humains, les responsables africains et chinois ont échangé un grand nombre de visites visant à améliorer la condition des femmes et des jeunes, a encore déclaré M. Zhou. F