Retour à la normale en Ile-de-France après un pic de pollution "grave", selon Airparif

Par :  |  Mots clés : France-qualité de l'air
French.china.org.cn | Mis à jour le 24-02-2018

Alors qu'une vague de froid arrive sur l'Hexagone par le nord de l'Europe, l'Ile-de-France connaît depuis plusieurs jours un pic de pollution "grave", selon Airparif, organisme public en charge de la surveillance de la qualité atmosphérique de la région, qui indique que la situation doit revenir à la normale dimanche 25 février.

"La pollution en Ile-de-France sera moyenne aujourd'hui (indice 50/100) et faible demain (43/100)", a-t-il indiqué sur Twitter ce samedi.

Mercredi 21 février, le niveau de pollution aux particules fines PM10 avait atteint des niveaux compris entre 60 et 65 microgrammes par mètre cube en 24 heures dans le centre de Paris, avec des pics à 100 microgrammes par mètre cube en bordure de périphérique, soit le double du seuil réglementaire imposé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le seuil des 50 microgrammes par mètre cube avait également été franchi jeudi 22 février et l'alerte pollution était maintenue vendredi 23 février : "95 % de la population française vit dans un environnement qui dépasse les seuils de l'OMS", avait déclaré vendredi dernier Charlotte Sauveur d'Airparif.

"Cet épisode était caractérisé par des particules très fines (essentiellement inférieures à 2,5 microgrammes). D'après leur composition, elles provenaient principalement du trafic et de l'agriculture et étaient davantage présentes à proximité des axes routiers (concentration 5 à 20% plus élevées)", a indiqué Airparif dans son bulletin, précisant que la pollution observée était majoritairement importée sur la région, les niveaux étant élevés sur une grande partie Nord-Est de l'Europe.

A celle-ci s'ajoutaient les émissions locales, augmentant l'exposition des franciliens, principalement aux abords des axes routiers. Les conditions météorologiques (vent de Nord-Est et températures froides) ont favorisé des concentrations élevées sur l'ensemble de l'Ile-de-France, a également précisé l'organisme de surveillance atmosphérique.

Dès jeudi 22 février, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait demandé à l'Etat français la mise en place de la circulation différenciée, qui n'a pas été enclenchée. La Région avait alors mis en place le forfait antipollution dans les transports, avec un titre de transport à 3,80 euros pour la journée. Hasard du calendrier, mercredi 21 février, premier jour du pic de pollution, le tribunal administratif de Paris avait voté l'annulation de la fermeture à la circulation des voies situées le long de la rive droite de la Seine qu'Anne Hidalgo avait piétonnisées. La mairie de Paris a depuis fait appel.

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Source: Agence de presse Xinhua
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