Côte d'Ivoire : l'élection des sénateurs prévue au 24 mars

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French.china.org.cn | Mis à jour le 22-02-2018

L'élection des membres du Sénat, une nouvelle institution qui va constituer la deuxième chambre du Parlement ivoirien, aura lieu le 24 mars, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien.

L'annonce a été faite devant la presse par le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, à l'issue d'un conseil des ministres.

Le scrutin est fixé "au 24 mars prochain dans 33 lieux de vote et 35 bureaux de vote", a indiqué M. Koné.

Il a ajouté que la campagne s'ouvre le 19 mars et s'achève le 22 mars, précisant que "ce ne sont pas les populations qui votent, mais les élus".

Une ordonnance prise le 14 février par le président Alassane Ouattara précise les conditions d'élection des membres du Sénat, expliquant que les sénateurs de la mandature 2018-2020 sont élus par les députés, les conseillers régionaux, municipaux et de districts en exercice.

Le scrutin est organisé par la Commission électorale indépendante (CEI) et les sénateurs sont élus "à la majorité relative sur une liste bloquée à un tour".

Chaque région et district autonome est représenté par deux sénateurs et, la Côte d'Ivoire comprenant 31 régions et deux districts autonomes (Abidjan et Yamoussoukro), le Sénat devrait comporter 66 membres élus.

Conformément à la Constitution ivoirienne, deux tiers des sénateurs sont élus et un tiers est nommé par le président de la République.

Les sénateurs sont élus pour cinq ans mais la mandature de 2018 prendra fin en 2020, selon les dispositions transitoires et exceptionnelles de la Constitution de mars 2016.

L'ordonnance du 14 février précise que tout Ivoirien, âgé de 35 ans révolus à la date de l'élection, qui a la qualité d'électeur, peut se présenter dans toute circonscription électorale de son choix pour être élu au Sénat.

Elle prévoit des cas d'inéligibilité concernant les personnes ayant acquis la nationalité ivoirienne depuis moins de dix ans, les élus locaux démis d'office pour malversation, même s'ils n'ont pas encouru de peine privative de droits civiques.

Sont également inéligibles, les autorités judiciaires, les fonctionnaires, les militaires et assimilés en exercice.

"Ils ne peuvent être acceptés que s'ils font une demande de mise en disponibilité pour une durée exceptionnellement égale à celle du mandat", souligne l'ordonnance.

En cas de non-élection ou de non-réélection, ces personnes réintègrent "de plein droit" leur emploi d'origine, selon l'ordonnance. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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