Les migrations ne peuvent être interrompues, mais peuvent être gérées au profit de l'Italie et de l'Europe, selon Gentiloni

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French.china.org.cn | Mis à jour le 22-02-2018

Les migrations ne peuvent être interrompues, mais elles peuvent être gérées au profit de l'Italie et de l'Europe considérée dans son ensemble, a déclaré mercredi le Premier ministre italien sortant, Paolo Gentiloni.

S'exprimant à l'Institut italien des études politiques interntionales (ISPI), le Premier ministre du centre-gauche a analysé les efforts déployés par le gouvernement, en 2017, en matière de politique étrangère.

"Chacun est libre de dire ce qu'il veut pendant une campagne électorale, mais promettre que les migrations peuvent être éliminées est hautement improbable", a dit M. Gentiloni, faisant référence aux promesses anti-immigrants des partis de droite à quelques semaines des élections nationales du 4 mars.

"Le défi, ce n'est pas de promettre que l'on va éliminer les flux de migrants," mais de démanteler les réseaux criminels de traite de migrants et de "les transformer en flux sûrs, gérables et compatibles qui soient utiles à nos économies et à nos sociétés," a dit M. Gentiloni, ajoutant que "l'Italie et l'Europe ont besoin de flux organisés, sûrs et gérés."

Il a également mis en garde contre des mesures susceptibles de "dégénérer en une forme d'hyper-nationalisme et d'hostilité" envers le reste du monde.

Comme exemple de la disposition de l'Italie en matière de dialogue et de médiation internationaux, M. Gentiloni a évoqué son accord avec les autorités libyennes qui, en janvier 2017, a "fait chuter les arrivées de migrants" par l'itinéraire de la Méditerranée centrale.

De même, grâce à l'accord italo-libyen, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a pu accéder à des camps de détention de migrants en Libye et le nombre de rapatriements volontaires assortis d'une aide est passé de 1 300 en 2016 à plus de 20 000 l'année dernière, a conclu M. Gentiloni. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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