L'Algérie va raffiner une partie de son pétrole brut en Italie, selon le PDG de Sonatrach
Le PDG du groupe algérien des hydrocarbures Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a indiqué mardi que sa compagnie transformera une partie de son pétrole brut à partir d'une raffinerie italienne pour en faire des carburants qui seront ensuite commercialisés en Algérie.
Visant à épargner des devises à son pays, M. Ould Kaddour a fait savoir à la presse à l'issue d'une visite effectuée dans le site gazier de Tiguentourine, au sud-est du pays, attaqué par les terroristes il y a cinq ans, que son groupe avait signé lundi dernier un contrat de processing avec une raffinerie pétrolière italienne.
Le carburant, un produit subventionné coûte à l'Algérie 2 milliards de dollars par an.
Etant un pays producteur et exportateur de pétrole les capacités de raffinage ne répondent pas à la demande locale, d'où le recours à l'importation.
En termes chiffrés, 11,5 millions de tonnes de carburants sont raffinés en Algérie, alors que la consommation a atteint 15 millions de tonnes de carburants annuellement.
Ces dernières années, le gouvernement s'est lancé dans un programme de réhabilitation de ces vieilles raffineries et la construction de nouvelles. Fin