Le statut de Jérusalem ne se résolvera que par la négociation, selon le Canada
La ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland a rappelé mercredi que la position de longue date de son pays sur le statut de Jérusalem était que cette question ne pourrait être résolue que dans le cadre d'un règlement général du conflit israélo-palestinien.
Après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'envisager d'y transférer l'ambassade des Etats-Unis, Mme Freeland a souligné dans un communiqué qu'Ottawa souhaitait plus que jamais "une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient qui inclut la création d'un Etat palestinien vivant côte à côte avec l'Etat d'Israël dans la paix et dans la sécurité".
La politique canadienne sur Jérusalem ne changera donc pas et l'ambassade demeurera à Tel Aviv, a-t-elle poursuivi, lançant un appel au calme et disant continuer "à soutenir la création de conditions nécessaires pour que les parties puissent trouver une solution".
