Le président sud-africain dément toute intention de limoger son adjoint
French.china.org.cn | Mis à jour le 11-11-2017
Le président sud-africain Jacob Zuma a démenti vendredi les allégations selon lesquelles il aurait l'intention de limoger le vice-président Cyril Ramaphosa avant la conférence électorale du Congrès national africain (ANC) le mois prochain.
M. Zuma a tenu ces propos en réponse à une question parlementaire posée par l'Alliance démocratique (DA), parti d'opposition, qui demandait s'il avait bien l'intention de limoger M. Ramaphosa comme le suggèrent des reportages.
"Mon bureau a déjà publiquement réfuté des informations suggérant que j'aurais l'intention de limoger M. Cyril Ramaphosa du poste de vice-président du pays", a dit M. Zuma sans donner davantage de détails.
De nombreux reportages ont rapporté que M. Zuma voulait limoger M. Ramaphosa pour permettre à Nkosazana Dlamini-Zuma, ex-présidente de la Commission de l'Union africaine, de devenir présidente du parti lors de la conférence électorale du parti au pouvoir le mois prochain.
Le proche confident de M. Ramaphosa, James Motlatsi, aurait déclaré en octobre que M. Zuma souhaitait limoger M. Ramaphosa, sur la base d'informations selon lesquelles il serait un espion de capitalistes occidentaux.
Toutefois, dès l'apparition de cette rumeur, le porte-parole de M. Zuma, Bongani Ngqulunga, a rejeté l'hypothèse d'un limogeage de M. Ramaphosa.
Suite au renvoi de M. Ngqulunga, le ministre de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Des Van Rooyen, a estimé que M. Zuma serait dans son droit en limogeant M. Ramaphosa.
M. Ramaphosa lui-même a également déclaré que si M. Zuma décidait de lui retirer son poste, il l'accepterait, car c'est la prérogative du président d'embaucher ou de renvoyer les membres de son équipe exécutive.
Tous ces propos ont été perçus comme annonciateurs d'un renvoi proche de M. Ramaphosa.
Le démenti de M. Zuma vendredi est la première réponse publique du président à ces rumeurs.
