La Chine libère quatre des six détenus japonais accusés d'activités illégales de cartographie

Par : Norbert |  Mots clés : Chine,six détenus japonais
French.china.org.cn | Mis à jour le 28-07-2017

Les autorités chinoises ont déclaré jeudi que quatre des six citoyens japonais détenus depuis le mois de mars pour « activités illégales » ont été libérés.

Les deux autres sont toujours en détention sur soupçons de vol d'informations confidentielles appartenant à la Chine et d'enfreinte de la loi de sécurité et de la loi de contre-espionnage, ont indiqué les autorités.

Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré durant sa conférence de presse du 22 mai que la Chine avait mis en examen six citoyens japonais soupçonnés d'activités illégales et avait notifié le consulat japonais conformément à l'Accord consulaire sino-japonais.

Les six individus étaient employés par NC Geophysical Survey Co. et He Yuan Hot Spring Development Consultant Co. Les deux détenus restants sont les chefs des deux entreprises.

Les autorités accusent les six individus d'études illégales de cartographie à Penglai, dans la province orientale du Shandong, et sur le mont Wuzhi Muntain à Sanya, sur l'île méridionale de Hainan. Les études auraient été menées en mars sans aucune demande officielle, qualification ou permis. Au moment de leur arrestation, ils étaient munis d'instruments de mesure gamma radioactifs, en violation de la loi chinoise sur la prospection et la cartographie et de la loi sur les ressources minérales.

Les enquêteurs ont découvert que les deux entreprises ont mené des études illégales en Chine plus de 30 fois au cours de la dernière décennie.

L'un des chefs d'entreprise a mené une étude illégale sur le mont Huangshan en mars 2016. Le suspect a déclaré aux autorités qu'il était « à la recherche de sources thermales ».

Les enquêteurs ont découvert des documents secrets sur les ordinateurs portables, les lecteurs USB et d'autres périphériques appartenant aux suspects, y compris plus de 80 cartes. Deux des suspects sont accusés de vol et de possession d'informations chinoises confidentielles, ont indiqué les autorités.

 

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