Revue de la presse française
Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus vendredi :
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LE MONDE
Le défi inédit d'un gouvernement pluriel
Dix-huit ministres et quatre secrétaires d'Etat issus de la gauche, de la droite, du centre et de la société civile ont été nommés mercredi 17 mai. L'annonce de la nouvelle équipe a été retardée d'une journée. Officiellement pour passer les impétrants au crible de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Officieusement parce que l'architecture du gouvernement a été délicate à trouver, même si l'Elysée et Matignon nient toute tension ou marchandage entre M. Macron et M. Philippe, qui ont déjeuné ensemble tous les jours de la semaine à l'Elysée. "On a pris le temps de faire les choses", commente sobrement l'entourage du chef de l'Etat. "Le gouvernement était resserré, il a fallu faire de la dentelle à la fin, cela a pris plus de temps ", nuance-t-on à Matignon.
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LE FIGARO
Macron impose des règles strictes à ses ministres
"Solidarité", "confidentialité", "collégialité" : soucieux de rompre avec le quinquennat précédent, le chef de l'Etat a donné jeudi à ses ministres une feuille de route exigeante.
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LES ECHOS
La stratégie de Macron pour l'Etat actionnaire
Privatisations, rôle de la Bpi : ce qui pourrait changer avec le nouveau président. La République En marche pourrait obtenir la majorité absolue à l'Assemblée. L'élection d'Emmanuel Macron ouvre-t-elle une nouvelle ère pour l'Etat actionnaire? De son bras de fer avec le patron de Renault à son intransigeance dans le projet de rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, le nouveau chef de l'Etat s'était révélé à Bercy le défenseur d'un "Etat stratège, un Etat actionnaire fort". Dans son programme, comme dans ses déclarations, Emmanuel Macron a déjà esquissé de nouvelles lignes directrices pour l'Etat actionnaire. Le chef de l'Etat devrait accentuer la double stratégie initiée quand il était ministre : celle d'un Etat à la manoeuvre dans les entreprises jugées stratégiques et d'une gestion plus dynamique des participations. Les rôles respectifs de l'Agence des participations de l'Etat et de la Bpi seraient clarifiés. A trois semaines des législatives, la dynamique se confirme en faveur d'Emmanuel Macron. Un sondage OpinionWay-Orpi pour "Les Echos" crédite son mouvement d'une majorité absolue à l'Assemblée.
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LIBERATION
En Iran, retour vers le passé ?
L'élection présidentielle de ce vendredi oppose deux électorats. D'un côté, les partisans du dirigeant sortant, Hassan Rohani, au bilan économique encore en demi-teinte. De l'autre, celui de ll'ultraconservateur Ebrahim Raisi, qui se présente en défenseur des classes populaires.
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LE PARISIEN
Affaire Tapie : Et maintenant, il doit payer
Bernard Tapie a été définitivement condamné à rembourser les 404 millions d'euros obtenus par arbitrage en 2008 sur la vente d'Adidas.
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