Revue de la presse française

Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus jeudi:

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LE FIGARO

Macron lance ses marcheurs à l' assaut de l' Assemblée

La liste des candidats du mouvement En marche ! aux élections législatives sera connue aujourd' hui. Hier soir, le cas épineux de Manuel Valls restait toujours en suspens. C' est le grand jour pour les "marcheurs" d' Emmanuel Macron. C' est ce jeudi à midi que devraient être connus les noms de la plupart des candidats du mouvement La République en marche, dont la mission sera d' aller chercher une majorité pour le chef de l' État aux législatives de juin. La sélection des candidats a donné lieu à une longue et fastidieuse procédure, chaque dossier reçu (il y a eu plus de 16 000 candidatures) faisant l' objet d' un minutieux examen. Le cas de Manuel Valls restait toujours hier soir en suspens. Désireux de représenter le mouvement du président élu dans sa circonscription de l' Essonne, il a reçu un accueil glacial. Président de la commission d' investiture d' En marche !, Jean-Paul-Delevoye a déclaré mercredi que le mouvement n' avait pas vocation "à recycler"et que la demande de Manuel Valls ne remplissait pas "tous les critères d' acceptation".

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LE MONDE

Comment Emmanuel Macron veut diriger la France

La méthode employée par le candidat durant la campagne, décidant seul ou en petit comité, éclaire sur ce que pourrait être sa façon de présider. A la veille de l'annonce des investitures aux législatives, il n'a pour l'heure rien laissé filtrer de son calendrier et des nominations qu'il entend décider. Le cas de Manuel Valls, ancien premier ministre et ex-rival, attendant de savoir s'il sera investi dans l'Essonne, illustre cette manière de faire. Dans " Le Monde ", Laurent Berger, patron de la CFDT, met en garde contre une volonté de passer en force sur la réforme du code du travail.

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LIBERATION

Trump : l' illégitime défense de l' homme qui a flingué le FBI

Le président américain a provoqué une tempête en virant mardi le patron de l' agence. Les démocrates et la presse dénoncent en chœur une tentative d' étouffer les enquêtes sur les collusions entre son équipe et les hommes du Kremlin.Visiblement, Donald Trump ne s' attendait pas à un tel tollé. En renvoyant le directeur du FBI, James Comey, en charge de l' enquête sur l' ingérence russe dans la campagne de 2016, l' impulsif président américain a déclenché mardi soir un séisme aux conséquences incertaines. "Tempête", "bombe", "tsunami" : le champ lexical choisi par les journalistes et certains élus américains illustre l' inquiétude générée par ce limogeage surprise. Inquiétude sur la nature de la présidence Trump. Sur son intégrité, son penchant autoritaire.

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LES ECHOS

Trump et la Russie : la crise qui ébranle la Maison-Blanche

Donald Trump débarque le patron du FBI, James Comey.Celui-ci menait l'enquête sur le rôle joué par la Russie dans l'élection américaine. Washington menacé de crise constitutionnelle. Tremblement de terre à Washington : Donald Trump a limogé le patron du FBI, James Comey, alors que celui-ci enquêtait sur le rôle joué par la Russie dans sa victoire de novembre dernier. Sa révocation intervient quelques jours après qu'il a demandé au ministère de la Justice un renforcement des moyens consacrés au dossier. Les démocrates dénoncent un "abus de pouvoir" de la part de Donald Trump et demandent la désignation d'un juge indépendant pour poursuivre les investigations. L'affaire rappelle les sombres heures du "Watergate", au cours desquelles le président Richard Nixon avait débarqué le juge indépendant chargé d'instruire le dossier. Pas encore désigné par Donald Trump, le remplaçant de James Comey devra être approuvé par 60 % des sénateurs, ce qui implique qu'au moins 8 démocrates se rallient aux républicains. "Si le président choisit une figure indépendante et respectée, c'est tant mieux. S'il opte pour quelqu'un de partial, les comparaisons avec Richard Nixon seront justifiées", estime Dan Farber, professeur de droit à l'université de Berkeley.