Revue de la presse française
Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus samedi :
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LE MONDE
Présidentielle/Macron : de qui est-il l'héritier ?
Trop libéral pour une partie de la gauche, Macron incarne pour ses adversaires à droite la continuité avec Hollande. Si son programme s'inscrit en partie dans la ligne de son ex-mentor, il s'en démarque aussi largement. Pour ses adversaires, c'est le péché originel. Emmanuel Macron serait l'enfant caché de François Hollande. Le bon élève qui parle de rupture alors qu'il récite la leçon du maître. Les deux hommes ont beau ne plus s'adresser la parole depuis le 30 août 2016 et le départ du ministre de l'Economie du gouvernement (c'est ce qu'assure l'Elysée), ils incarneraient la même ligne sociale-libérale, affirment leurs détracteurs.
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LE FIGARO
La droite en état de crise
Malgré les défections dans son camp et les appels en faveur d'Alain Juppé, François Fillon a affiché hier sa détermination. Il a invité ses partisans à venir nombreux dimanche à Paris pour lui témoigner leur soutien. A 51 jours du premier tour de la présidentielle, la crise est à son comble au sein des Républicains, où nombre d'élus ont fait savoir depuis 48 heures qu'ils retiraient leur soutien à François Fillon, tout en appelant Alain Juppé à se présenter.
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LIBERATION
Moubarak acquitté, le printemps égyptien définitivement envolé
Il était accusé d'avoir ordonné à la police de tirer sur les manifestants en février 2011 : à 88 ans il pourra couler des jours tranquilles, innocenté par la justice. Dans l'indifférence d'un pays qui sombre.
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LE PARISIEN
Marine Le Pen fait encore faux bond à la justice
Décidément, Marine Le Pen n'aime pas répondre aux convocations de la justice. Après avoir fait faux bond aux enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption de la police judiciaire (OCLCIFF) la semaine dernière, elle refuse désormais de se rendre dans le bureau des juges du pôle financier, qui l'y attendent vendredi prochain. Ces derniers l'ont convoquée en vue d'une possible mise en examen pour abus de confiance dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants du FN (Front national) au Parlement européen. Mais la patronne du Front s'est une nouvelle fois abritée derrière son immunité parlementaire : députée européenne, elle peut librement refuser de donner suite à une telle convocation judiciaire.
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