Les Etats-Unis disent que le deal d'armes avec le Kenya est au stade des études
Les États-Unis ont précisé samedi qu'ils n'avaient signé aucun accord avec le Kenya portant sur l'achat d'armes américains de 418 millions de dollars pour être utilisés dans le renforcement de la guerre contre Al-Shebab.
L'ambassadeur des États-Unis au Kenya, Robert Godec, a déclaré que les engagements entre Washington et Nairobi sur un deal d'armes sont toujours en discussion, citant l'engagement des États-Unis à soutenir la lutte contre le terrorisme.
"Pour être clair, contrairement à certaines allégations des médias, le gouvernement du Kenya n'a signé aucun accord pour acheter des avions des États-Unis et le processus en cours est transparent, ouvert et approprié", a indiqué M. Godec dans un communiqué publié à Nairobi.
"Cette vente militaire potentielle serait menée en conformité avec les lois et règlements appropriés", a-t-il ajouté.
Le diplomate américain a poursuivi que la discussion publique autour de l'achat potentiel du "Tracteur de l'air" AT802-L souligne la transparence et la responsabilité du Programme des "ventes militaires étrangères" du gouvernement américain.
"Si l'accord était conclu, le gouvernement kenyan achèterait non seulement des avions, mais aussi des entraînements, des pièces de rechange, des munitions et des systèmes d'armes", a expliqué M. Godec.
La déclaration de l'envoyé des États-Unis intervient après qu'un député américain a déposé une requête au Congrès mardi visant à stopper les dépenses du Kenya de 418 millions de dollars pour l'achat d'armes d'un entrepreneur américain.
"Mon bureau a reçu des allégations crédibles de pratiques contractuelles défectueuses, de fraudes et de traitements injustes entourant cette vente", a fait savoir mardi le député républicain Ted Budd.
M. Budd a indiqué que IOMAX, une société basée dans son quartier à lui, peut délivrer au Kenya un type d'avions plus approprié et éprouvé à 283 millions de dollars, un prix inférieur à celui de l'entreprise L-3 Communications.
En exhortant ses collègues à bloquer ce deal et à enquêter sur l'affaire, le républicain de la Caroline du Nord a déclaré qu'une entreprise dans son État de résidence vendrait au Kenya des avions mieux adaptés à leur objectif envisagé à moins de la moitié du prix indiqué.
Le député Budd a affirmé que le contrat a été adjugé sans appel d'offres à L-3 Communications, qui, selon lui, "n'a pas d'expérience ni d'antécédents pour produire ce type d'avion".
Le Kenya envisage d'acheter douze avions convertis de l'agriculture à l'usage militaire qui seront destinés à renforcer la lutte des Forces de défense du Kenya contre Al-Shebab.
Le processus de vente militaire des États-Unis exige l'avis du Congrès américain et permet aux comités de surveillance et aux concurrents commerciaux d'examiner l'ensemble du paquet avant qu'il soit offert à un acheteur potentiel.
M. Godec a noté que cela donnait au ministère de la Défense la possibilité de "passer en revue l'offre ligne par ligne et de prendre une décision définitive sur le paquet d'avion +Tracteurs de l'air+".
Il a dit que le Programme des ventes militaires étrangères est une des façons dont le gouvernement des États-Unis travaille en étroite collaboration avec le gouvernement kenyan pour aider les militaires.
"Dans le cadre des mesures de soutien, les États-Unis ont fourni plus de 150 millions de dollars en équipements et en assistance aux militaires kenyans au cours de la dernière année seule", a indiqué M. Godec. F
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