Revue de la presse française

Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus mardi :

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LE FIGARO

Les banlieues font irruption dans la campagne présidentielle

A dix semaines du premier tour, la classe politique monte au créneau sur les questions de sécurité. Selon une note que s'est procurée "Le Figaro", le ministère de l'Intérieur a sous-estimé les violences du week-end. Dix jours après le début de l'affaire Théo, la situation est explosive dans les banlieue. La note fait état de plus de 50 incidents d'intensités variables dans une trentaine de communes d'Île-de-France, avec 34 "véhicules incendiés". A dix semaines de la présidentielle, la classe politique est contrainte de monter au créneau. La droite et le FN dénoncent l'inertie d'un exécutif qui a tardé à réagir. La gauche leur reproche d'attiser les violences.

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LE MONDE

La campagne de Fillon engluée dans les affaires

En viite à La Réunion, François Fillon n'a pu échapper aux questions sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de deux de ses enfants. Le candidat à la présidentielle a du mal à faire entendre son programme, alors que son sort est suspendu à un calendrier judiciaire qu'il ne maîtrise pas. Entre les auditions des mis en cause et les manifestations contre l'ex-premier ministre, son équipe peine à organiser sa campagne sur le terrain. Cette semaine, l'agenda de Fillon ne prévoit qu'un déplacement ; une autre réunion doit être calée, mais les élus ne se pressent pas pour l'accueillir. Depuis le début de l'affaire, le vainqueur de la primaire de la droite n'apparaît que rarement au milieu de la population.

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LIBERATION

Erdogan à plein régime

Le projet de réforme constitutionnelle, sur lequel les électeurs doivent se prononcer par référendum le 16 avril, donnerait au Président des pouvoirs très étendus. Un pas de plus vers la dictature. La date est désormais entourée sur tous les calendriers de Turquie. Le 16 avril, près de 58 millions d'électeurs turcs sont appelés à se rendre aux urnes pour décider du sort de la réforme constitutionnelle appelée de ses vœux par le président Recep Tayyip Erdogan et l'organisation qu'il a fondée, l'AKP (Parti de la justice et du développement). Si l'exécutif turc a franchi sans encombre l'épreuve parlementaire, faisant voter au pas de charge les 18 articles de la réforme grâce au soutien des élus de la formation d'extrême droite MHP (Parti d'action nationaliste), c'est désormais au peuple de trancher.

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LES ECHOS

La Banque Postale veut lancer sa banque mobile mi-2018

Alors que la concurrence sur le marché bancaire doit se renforcer avec l'arrivée d'Orange, la filiale de La Poste prépare le lancement de sa banque mobile. La Banque Postale prépare activement son offre de banque 100% digitale. Selon nos informations, le projet lancé fin 2015 par Rémy Weber, président du directoire de la banque, doit être commercialisé entre mai et septembre 2018. La filiale de La Poste rejoint ainsi Orange, autre grand opérateur issu du service public à se lancer dans la banque mobile. Conçue sur le modèle des "néo-banques", qui fleurissent un peu partout en Europe, la banque mobile de La Banque Postale devrait s'adresser en priorité à des clients "de moins de 35 ans, urbains, actifs et connectés" pour, dans un premier temps, leur proposer des services de banque au quotidien. A l'horizon 2025, elle espère convaincre plus de 1 million de clients. Désormais, la quasi-totalité des banques françaises disposent d'une filiale ou d'une offre bancaire 100 % numérique. Et celles qui n'en ont pas y travaillent. Le marché encore restreint est, de fait, appelé à s'élargir et les établissements, dont les revenus souffrent en période de taux bas, sont à la recherche de modes de distribution moins coûteux et plus agiles.

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LE PARISIEN

Banlieus: comment éteindre le feu?

Depuis l'interpellation brutale de Théo, le 2 février, les affrontements entre jeunes et policiers s'intensifient. Peut-on stopper cette escalade?