L'Afrique a besoin de l'initiative "la Ceinture et la Route" (secrétaire général du COMESA)

Le secrétaire général du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), Sindiso Ngwenya, a déclaré dimanche en marge du sommet de l'Union africaine, au siège de l'organisation, que l'Afrique a besoin de l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route", appelant la participation d'autres pays africains.

"L'Afrique a plus besoin que d'autres de cette initiative", a souligné M. Ngwenya, ajoutant que la mise en place de la participation à l'initiative ne peut être réalisée par un seul pays africain, mais avec la participation d'une collectivité de pays.

D'après lui, il s'agit d'un projet de développement inclusif, qui comprend le développement des infrastructures, des zones économiques spéciales et l'échange socio-culturel.

"Nous avons besoin de cette initiative, nous l'avions besoin il y a dix ans", a noté M. Ngwenya. Avec cette initiative, il voit l'inclusion, l'harmonie et la qualité pour les pays africans.

Le secrétaire général du COMESA a aussi appelé à une organisation régionale pour assurer quesles pays sachent ce que c'est vraiment. "Il y a des rapports de médias qui prétendent que la Ceinture et la Route sera un échec. Ce n'est pas notre vision des choses. Il y a des défis, et nous voyons là des opportunités. Il n'y a pas de confusions là-dessus", a-t-il fait savoir.

L'initiative "la Ceinture et la Route", appelée aussi la Nouvelle route de la soie, proposée par la Chine en 2013, a pour objectif de favoriser l'interconnexion entre les continents asiatique, européen et africain ainsi que les mers et océans adjacents, d'établir et de consolider le partenariat d'interconnexion des pays riverains, de mettre en place un réseau d'interconnexion intégré, tous azimuts et à divers niveaux, et de réaliser un développement diversifié, autonome, équilibré et durable des pays riverains.

Jusqu'au mois de mai 2015, les investissements de la Chine dans 64 pays et régions partenaires de "la Ceinture et la Route" ont atteint un total de 161,2 milliards de dollars, soit un cinquième des investissements extérieurs du pays, selon des chiffres officiels. F