La Suisse et la Chine doivent unir leur voix face au protectionnisme (ministre chinois AE)
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a estimé lundi que la Suisse et la Chine devaient unir leur voix face au protectionnisme et entreprendre davantage d'efforts pour préserver les mécanismes de libre-échange dans le monde.
Lors d'une rencontre lundi avec le président suisse Johann Schneider-Ammann, M. Wang a souligné que les deux parties devaient exploiter leurs atouts respectifs afin de donner un nouvel élan à la croissance économique mondiale.
En visite officielle en Suisse du 10 au 12 décembre à l'invitation de son homologue helvète Didier Burkhalter, le chef de la diplomatie chinoise a noté que son pays considérait depuis longtemps que ses relations avec la Suisse figuraient en tête dans le développement des relations sino-européennes.
Lors de la visite en Chine de M. Schneider-Ammann en avril dernier, les deux pays avaient confirmé leur intention de nouer un partenariat stratégique de l'innovation, le premier du genre à être conclu par Beijing avec un pays étranger.
Pour M. Wang, les relations sino-suisses, faites de coopération et de coexistence pacifique, sont devenues un modèle réussi de coopération mutuellement bénéfique entre des pays aux systèmes sociaux et aux niveaux de développement différents, sans parler de leur taille géographique.
M. Schneider-Ammann s'est félicité de son côté des premiers effets positifs de l'accord de libre-échange bilatéral, notant une augmentation prometteuse des exportations suisses vers la Chine depuis l'entrée en vigueur du texte en juillet 2014.
Selon les dernières statistiques officielles suisses en date, la Chine est le premier partenaire commercial de la Confédération helvétique en Asie.
Lors de sa visite en Suisse, M. Wang a également été reçu par le conseiller fédéral M. Burkhalter, les deux hommes discutant à cette occasion de relations bilatérales et de questions d'intérêt commun. Il a aussi rencontré de hauts responsables de l'Office des Nations Unies à Genève, de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Comité international olympique (CIO).
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