Burkina : la Banque islamique de développement va financer un projet de lutte contre l'excision
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-10-2016
La Banque islamique de développement (BID) a promis de financer le Comité interafricain de lutte contre les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (CI-AF) à hauteur de 50 millions de dollars, a annoncé la Première dame du Burkina Faso, Sika Kaboré, rapporte vendredi le site d'information lefaso.net.
"En tant qu'ambassadrice de bonne volonté de cette structure, nous étions en Arabie saoudite pour faire un plaidoyer en faveur du financement du programme quinquennal des activités du CI-AF", a dit Mme Kaboré à la presse.
"Toutes ces personnes que nous avons rencontrées ont eu une appréciation très positive de notre plaidoyer et des efforts que nous faisons en vue d'éradiquer ce fléau que constitue l'excision dans nos pays", a-t-elle ajouté.
"Comme vous le savez, il y a beaucoup de personnes qui tendent à faire croire que la pratique de l'excision est liée à une religion. Avec la BID, nous allons pouvoir démontrer que, pour ce qui concerne l'Islam, l'excision n'est pas du tout indiquée par cette religion", a-t-elle soutenu.
Créé en 1984 à Dakar, au Sénégal, le CI-AF est un organisme de coordination internationale et régionale africaine qui travaille sur les programmes et actions politiques visant à éliminer les pratiques traditionnelles néfastes dans la région africaine et dans le monde. F
Les dernières réactions Nombre total de réactions: 0 |
Sans commentaire.
|
Voir les commentaires |