Afrique de l'ouest : le Togo abrite une concertation de haut niveau sur la transhumance apaisée

La capitale togolaise abrite la troisième réunion régionale de concertation de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée et pour l'adoption du programme d'investissement pour le développement de l'élevage et du pastoralisme en Afrique de l'Ouest.

Cette rencontre bénéficie de l'appui technique et financier de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de l'Union Européenne et de la Banque Mondiale.

Elle se déroule en trois phases à savoir, la réunion des experts le 28 septembre suivie d'une table ronde des partenaires techniques et financiers le 29 septembre et d'une session ministérielle qui sera marquée par l'adoption du relevé de conclusions le 30 septembre.

Les délégués issus des pays côtiers et sahéliens comme le Bénin, la Côte-d'Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Togo, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger vont évaluer l'état de mise en œuvre des recommandations formulées lors de la précédente édition au Bénin, établir le bilan de la campagne de transhumance dans les différents pays tout en définissant les perspectives pour la prochaine campagne.

Ils vont aussi identifier la stratégie de mobilisation des ressources financières auprès des partenaires techniques et financiers.

Les participants planchent sur des thématiques liées à "la transhumance transfrontalière, atouts et inconvénients" ; à la "gestion des activités pastorales" et aux "propositions de chaque Etat concerné par le phénomène".

Le ministre togolais en charge de l'Agriculture, Ouro-Koura Agadazi a indiqué qu'il serait une illusion de vouloir gérer les activités pastorales en occultant les questions liées au développement des chaînes de valeurs du sous-secteur de l'élevage, tel que la production, la santé animale et la transformation de la matière première.

Il a relevé que le Togo a élaboré une nouvelle note de politique agricole avec comme axe central la transformation de produits d'élevage, afin d'assurer la sécurité alimentaire du pays, de créer des richesses et des emplois en zones de productions pour soutenir une forte croissance de l'économie nationale.

Le ministre a déclaré qu'au cours de la campagne 2017 qui démarre le 30 janvier 2017, le Togo ne peut accueillir qu'un effectif maximum de 50.000 têtes de bœufs sur le territoire. Cette mesure, selon le ministre, a été prise en tenant compte du potentiel végétal du Togo. Fi