Les experts saluent le discours du PM chinois à l'ONU sur le développement durable (SYNTHESE)

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a exposé mercredi les propositions de la Chine pour promouvoir le développement mondial, qui ont été bien reçues par les experts.

S'exprimant lors du débat de haut niveau de la 71e Assemblée générale de l'ONU, M. Li a réitéré l'engagement de la Chine vis-à-vis du développement durable ainsi que ses obligations internationales.

La Chine attache une grande importance à la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable et poursuivra le plan d'action convenu par les dirigeants ayant participé au sommet du G20, qui s'est déroulé début septembre à Hangzhou (est de la Chine), a déclaré M. Li.

Il a appelé la communauté internationale à faire face conjointement les défis mondiaux afin de bâtir une structure internationale de développement durable qui soit innovante, revigorée, interconnectée et inclusive, faisant ainsi référence au thème du sommet du G20 de Hangzhou.

"La conceptualisation de l'Agenda 2030 pour le développement durable est une contribution chinoise qui a été articulée au sommet du G20 à Hangzhou", a déclaré Dolla Varaprasad, professeur à l'université Jawaharla Nhru à New Delhi, en Inde.

"L'annonce du Premier ministre montre la détermination de la Chine, sa sincérité et sa passion pour atteindre les objectifs de développement durable", a affirmé Saleem Khilji, directeur de l'Institut sur les politiques de développement durable du Pakistan.

Le professeur indien R.K. Chaudhury, qui enseignait à l'université de Delhi, a également salué le discours du Premier ministre chinois, déclarant que le but ultime de la modernisation de la Chine est d'améliorer les conditions de vie de quelque 1,3 milliard de Chinois.

En tant que plus grand pays en développement avec une population de 1,3 milliard d'habitants, la Chine a rempli avec sérieux ses obligations internationales dues, a martelé M. Li.

La Chine a également versé 400 milliards de yuans (environ 59,9 milliards de dollars) à 166 pays et plus de 30 organisations internationales et régionales, et formé quelque 12 millions de personnels dans divers secteurs dans d'autres pays en développement, a rappelé M. Li.

"La contribution de la Chine à la coopération Sud-Sud, notamment pour les pays africains, est unique et exemplaire dans le monde", a souligné M. Khilji.

"Le Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud et le Fonds pour la paix et le développement Chine-ONU, tous deux proposés par la Chine, aideront davantage à réduire la pauvreté et à améliorer la situation sécuritaire dans le monde", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Laurie Pearcey, directrice exécutive internationale de l'Université de la Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney, a déclaré à Xinhua que "le rôle de la Chine, en Afrique par exemple, est de casser le moule traditionnel forgé par les anciennes puissances impériales qui cherchaient à influencer le continent africain au travers de la lentille du post-colonialisme".

Fay Chung, ancienne ministre de l'Education élémentaire du Zimbabwe, a également salué le rôle de la Chine en Afrique.

"La Chine considère les nations africaines comme ses frères et essaie toujours de faire de son mieux pour protéger leurs intérêts dans les affaires internationales. C'est pour cela que beaucoup de pays africains affichent un plein soutien à la Chine", a expliqué Mme Chung.

James Laurenceson, vice-directeur de l'Institut des relations sino-australiennes de l'Université technologique de Sydney, a déclaré que la Chine a posé les fondations pour jouer un rôle crucial dans le monde.

"Si la Chine accompagne ses déclarations avec des actions concrètes, alors elle aura fait un pas important et bienvenu vers l'exercice du leadership mondial", a-t-il ajouté.