Attentat de Nice : plusieurs pays réagissent et condamnent le carnage (SYNTHSES)

Au lendemain de l'attentat de Nice en France, plusieurs pays ont condamné le carnage dont le bilan provisoire est de 84 morts et 202 blessés.

Le président chinois Xi Jinping a appelé vendredi son homologue français François Hollande pour lui présenter ses condoléances, déclarant qu'il condamne fermement ces "violences effroyables".

Il a exprimé sa profonde douleur face à tant de victimes et a présenté ses sincères condoléances aux blessés ainsi qu'aux familles des victimes.

Il a souligné que le terrorisme constitue une menace commune pour tous les pays.

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a pour sa part appelé vendredi son homologue français Manuel Valls pour présenter ses condolénces.

Le gouvernement de la Lettonie ont fermement condamné l'attentat de Nice et exprimé leur solidarité avec la France.

Le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics s'est rendu vendredi à l'ambassade de France à Riga pour présenter ses condoléances.

Le ministère letton des Affaires étrangères a également préconisé "davantage de coopération et d'échanges d'informations entre les services de sécurité compétents en Europe".

Le gouvernement letton a annoncé des mesures de sécurité supplémentaires en Lettonie en raison de la menace terroriste croissante qui pèse sur l'Europe.

Le Premier ministre letton, Maris Kucinskis, a déclaré que la capacité des forces de sécurité sera renforcée afin d'empêcher d'éventuels attentats terroristes en Lettonie.

Le Soudan a condamné, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, l'attentat de Nice "avec la plus grande fermeté".

Un communiqué du ministère décrit "cet acte terroriste" comme étant "lâche et totalement inhumain".

Dans le communiqué, le Soudan a exprimé le rejet de toutes les formes de terrorisme et sa totale solidarité avec le gouvernement français et la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme.

Le président irakien Fuad Masoum a exprimé vendredi sa "ferme condamnation" vis-à-vis de l'attaque de Nice, qui "contredit toutes les valeurs humaines", tout en soulignant "l'importance de renforcer la solidarité et la coopération international et d'adopter toutes les mesures nécessaires pour combattre le terrorisme".

Le président finlandais Sauli Niinisto a condamné l'attaque de Nice, disant qu'elle est "contre les valeurs européennes".

La Finlande condamne fermement le terrorisme et se tiendra aux côtés de la France", a déclaré M. Niinisto dans un communiqué.

Le Premier ministre finlandais, Juha Sipila, a déclaré que c'est une attaque contre la société ouverte.

"Défendre nos valeurs communes, qui reposent sur l'ouverture et la démocratie, est désormais plus important que jamais", a dit M. Sipila. Des responsables norvégiens ont condamné vendredi l'attentat de Nice, rappelant "à quel point il est important de rester unis contre les attaques et de défendre nos valeurs fondamentales, notamment la liberté, l'égalité et la fraternité".

"La Norvège est solidaire du peuple français en cette période difficile", a indiqué la Première ministre norvégienne, Erna Solberg, dans la lettre envoyée au Premier ministre français Manuel Valls.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Borge Brende, a déclaré que son pays est "aux côtés du peuple français et du reste du monde dans la guerre contre le terrorisme".

"Nous ne laisserons jamais les terroristes détruire nos valeurs démocratiques et la liberté", a-t-il affirmé.

Le président roumain Klaus Iohannis a fermement condamné l'attentat de Nice, déclarant que "le fleau du terrorisme qui commence à sermer la peur et le désespoir ne pourrait pas réussir à diviser le combat et la croyance de l'Europe dans les valeurs de liberté et de démocratie".

Le Premier ministre portugais Antonio Costa a indiqué que ce n'est pas une attaque seulement contre la France, alors que le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a qualifié l'attaque d'"acte barbare".

"Le Portugal a aussi souffert aux côtés de la France. Nous partageons ses valeurs: la liberté, l'égalité et la freternité", a indiqué M. Costa. Fin