Tanzanie : le tribunal spécial contre la corruption débute son travail

Par : Sofia |  Mots clés : Tanzanie, Corruption
French.china.org.cn | Mis à jour le 01-07-2016

Le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, a annoncé jeudi que le tribunal de lutte contre la corruption nouvellement établi en Tanzanie débuterait son travail le 1er juillet.

Lors de l'ajournement des sessions parlementaires du pays à Dodoma, capitale politique du pays, M. Majaliwa a déclaré que son gouvernement faisait tout son possible pour veiller à ce que le tribunal soit mis en place conformément aux engagements du président John Magufuli.

Le président Magufuli a promis dans sa campagne présidentielle en octobre 2015 de créer un tribunal spécialisé contre la corruption, présentant cette lutte comme l'une de ses priorités.

"J'ai le plaisir d'informer cette auguste Assemblée que le tribunal débutera finalement ses activités demain (vendredi)", a-t-il dit parmi les applaudissements de la chambre remplie de députés du seul parti au pouvoir, le Chama Cha Mapinduzi (CCM).

Une fois le tribunal en place, les cas de corruption et de pots-de-vin seront traités rapidement, a-t-il dit.

Dans le même ordre d'idée, M. Majaliwa a déclaré que ce tribunal contribuerait à renforcer les organes de lutte contre la corruption tels que le Bureau de prévention et de lutte contre la corruption (PCCB).

"Avec ce tribunal, nous sommes confiants dans le fait que ceux qui vivent dans la corruption devront y réfléchir à deux fois avant de commettre de tels méfaits", a déclaré le Premier ministre.

"Nous aurons aussi l'assurance que les hommes d'affaires peuvent désormais mener leurs affaires et payer leurs impôts sans être tentés de court-circuiter le système", a-t-il dit, soulignant que les lanceurs d'alertes seraient protégés.

Le Parlement a approuvé cette semaine la Loi de dispositions diverses n°2 de 2016, qui prévoit l'amélioration de 21 lois dont la mise en œuvre a rencontré des problèmes par le passé.

En avril, le directeur général du Bureau de prévention et de lutte contre la corruption (PCCB), Valentino Mlowola, a déclaré : "Nous sommes très heureux de l'établissement de ce tribunal spécial contre la corruption".

La décision du gouvernement de mettre en place cette institution démontre sa volonté politique de combattre la corruption, a-t-il dit.

Selon les statistiques, 3.911 cas impliquant des cas de corruption ont été enregistrés en 2015-2016, et 324 de ces dossiers ont déjà été classés. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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