Le Brexit a très peu d'impact sur la Russie (officiels russes)

La sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne (Brexit), qui a été annoncée plus tôt dans la journée, n'aura pas un impact fort sur la Russie, ont déclaré vendredi des officiels russes.

"Pour la Russie, cela signifie surtout une chute des prix du pétrole, un affaiblissement du rouble et une augmentation de la volatilité des marchés financiers", a déclaré le ministre russe des Finances Anton Siluanov, cité par l'agence de presse RIA Novosti.

Mais le ministre pense que cette volatilité sera bien plus basse que ce que l'économie russe a déjà connu.

"L'impact de cet événement sera limité", a poursuivi M. Siluanov, ajoutant que la politique économique russe devrait être prête à faire face à des scénarios négatifs pour l'économie mondiale et à recourir à "des méthodes conservatrices de planning".

Comme le Brexit entraînera une certaine désorganisation et désintégration dans l'UE et intensifiera les problèmes internes du bloc, il est possible que l'interaction de la Russie avec l'UE sera légèrement endommagée, a expliqué Konstantin Losachev, directeur du Comité International du Conseil de la Fédération Russie, ou Chambre haute du parlement.

En réponse au résultat du vote pour le Brexit, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déclaré que Moscou a intérêt que l'UE reste une force économique majeure, prospère et prévisible, étant donné que le bloc est un partenaire commercial et des investissements très important pour la Russie.

Le Kremlin espère de meilleures relations avec la Grande-Bretagne dans ce nouveau contexte, a indiqué M. Peskov, ajoutant qu'il n'existe pas de liens directs entre le Brexit et les perspectives de levée des sanctions contre la Russie.

"La réaction des marchés mondiaux face aux résultats du référendum sur le Brexit était attendue et ne représente aucun risque direct pour la Russie", a fait savoir la banque centrale russe dans un communiqué de presse.

Le Premier ministre russe Dimitry Medvedev a quant à lui déclaré que le gouvernement russe analysera les conséquences du Brexit, car la volatilité des marchandises et des marchés boursiers est bien plus forte désormais. Fin