Kenya : un mort et plus de 20 blessés dans les manifestations de l'opposition
Au moins une personne a été tuée et plus de 20 autres blessées lors de manifestations de l'opposition qui ont dégénéré en violences lundi dans la ville de Kisumu, dans l'Ouest du Kenya, selon des témoins.
Il s'agit de la sixième manifestation touchant plusieurs villes et villages du Kenya ces dernières semaines.
L'opposition réclame la dissolution de l'organe électoral qui doit superviser les élections générales de 2017.
Un homme a été abattu au moment où les manifestants défilaient vers les locaux de l'organe électoral à Kisumu, selon les témoins.
Des escarmouches ont opposé les manifestants et la police anti-émeute.
Un haut responsable d'un hôpital local a indiqué que le défunt présentait une blessure par balle à la poitrine, et que cinq autres blessés étaient dans un état critique.
La police a toutefois démenti toute information sur ce décès.
Les manifestants ont barré les routes et mis le feu à des pneus au cours de ces manifestations qui durent depuis une semaine pour protester contre la commission électorale, accusée de corruption et de partialité en faveur du gouvernement.
La police a déclaré qu'elle avait été forcée d'intervenir lorsque les manifestants ont jeté des pierres contre deux supermarchés et brisé les vitres.
Les manifestants ont ensuite commencé à piller des biens dans un supermarché, tandis que dans un autre supermarché ils étaient repoussés par la police, selon des témoins.
Des échauffourées ont éclaté quand des hommes tentaient de forcer l'entrée des locaux de l'organisation électorale.
Toutefois, le calme règne dans de nombreuses autres zones du pays dont celle de Mombasa, où les partisans de l'opposition musulmans ont entamé le mois saint du Ramadan.
A Nairobi, capitale du pays, le centre-ville était resté largement pacifique du fait la présence de la police était intense lors d'une manifestaion organisée par l'opposition.
Les manifestants ont formé une chaîne humaine devant l'Anniversary Towers, siège de la commission électorale, pour empêcher quiconque d'entrée.
La Haute Cour a refusé d'interdire les manifestations mais demandé à la police d'assurer la sécurité et la protection du public.
L'ancien ministre des Territoires et membres de la coalition d'opposition, James Orengo, a déclaré que des manifestations similaires seraient organisées dans deux jours si le gouvernement refuse de discuter de la composition de l'organe électoral.
Selon l'opposition, quatre manifestants ont été tués ces dernières semaines à Siaya et Kisumu. F
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