Les énergies renouvelables : potentiel et défis en Afrique
French.china.org.cn | Mis à jour le 26-05-2016
L'Afrique est l'un des marchés les plus prometteurs pour les énergies renouvelables dans les dix à vingt prochaines années, a déclaré le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) à l'occasion de la deuxième session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement en cours à Nairobi.
"Augmenter l'accès à l'énergie permet de réduire la pauvreté, promouvoir l'éducation et améliorer la santé publique, et contribue finalement au développement", a jugé Françoise d'Estais, une responsable de l'unité des finances du PNUE, en marge de la rencontre onusienne.
Avec l'augmentation de sa population, de ses besoins urgents des nouvelles capacités de production énergétique, son manque d'accès à l'énergie dans les zones éloigées, ainsi que l'abondance de ses ressources solaire, éolienne, géothermique ou en biomasse, l'Afrique possède un grand potentiel en matière d'énergie renouvelable.
Selon un rapport intitulé "Tendances globales pour l'investissement des énergies renouvelables", fourni lors de l'assemblée, parmi les dix pays qui ont le plus investi dans les énergies renouvelables en 2015, l'Afrique du Sud occupe la huitième place.
"Il y a cinq ans, les énergies éoliennes et solaires coûtaient cher. Avec l'avancement des technologies, aujourd'hui vous payez moins avec les énergies renouvelables", a noté David Rodgers, spécialiste sur le changement climatique du GEF (Fonds pour l'environnement mondial).
C'est vrai que le développement des énergies renouvelalbes a connu un grand essor au cours des dix dernières années, notamment dans les énergies photovoltaïques et éoliennes, a jugé Laura Williamson de REN21 (Renewable Energy Policy Network for the 21st Century).
Malgré les bonnes perspectives et la croissance des besoins, le niveau de pénétration des énergies renouvelables reste encore faible en Afrique. Les raisons sont multiples : le manque de financement et de politiques cohérentes, les faibles infrastructures et l'instabilité politique, entre autres.
"Les coûts initiaux des installations posent un vrai problème à beaucoup de pays africains", a avoué M. Rodgers, ajoutant néanmoins que les énergies renouvelables coûtent beaucoup moins cher que les énergies fossiles si on calcule les coûts sur toute la durée.
D'après Mme Willamson, il faut une politique de long terme pour développer les énergies renouvelables. "Une période de deux ou quatre ans ne suffit pas".
La deuxième session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement est en cours à Nairobi au Kenya. Des représentants de plus de 170 pays se rassemblent du 23 au 27 mai au siège du PNUE, pour discuter des sujets sur l'environnement et le développement durable. F
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