Sous-marins Shortfin Barracuda: pourquoi les australiens ont choisi l'offre française

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Barracuda
French.china.org.cn | Mis à jour le 28-04-2016


La France vient de remporter un gros contrat portant sur des sous-marins, battant deux autres puissants concurrents dans le cadre d'un appel d'offres australien.

Le « Shortfin Barracuda », sous-marin océanique à propulsion conventionnelle, est un instrument de puissance destiné à la marine australienne pour ses patrouilles dans le Pacifique.

L'Australie a choisi l'offre du français DCNS, le leader européen de la défense navale, pour la construction des 12 futurs sous-marins de sa flotte.

Dans un communiqué, le gouvernement australien a déclaré que « le groupe DCNS a notamment su proposer des performances supérieures en matière de senseurs et de furtivité, ainsi que des capacités de projection et d'endurance similaires à celles des sous-marins de la classe Collins ».

Face à ses deux rivaux japonais et allemand, DCNS a mis en compétition un sous-marin océanique de plus de 95 mètres de long pour plus de 4000 tonnes de déplacement en plongée, un navire dérivé du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Barracuda, le Shortfin Barracuda Block 1A qui dispose d'une propulsion hybride (diesel et électrique). Dans sa version nucléarisée, le Barracuda existe bel et bien. Les premiers essais en mer sont d'ailleurs programmés en 2017.

Du côté de ses rivaux, TKMS n'avait aucun sous-marin de la taille des 4000 tonnes à proposer.

Le consortium japonais, composé de l'État, de Mitsubishi Heavy Industries et de Kawasaki Heavy Industries proposait quant à lui à la marine australienne le sous-marin de type Soryu, long de 84 mètres et déplaçant 4200 tonnes en plongée. Toutefois, il était moins performant en plongée en eau très profonde, le Barracuda pouvant aller beaucoup plus profondément. Le Soryu avait également des problèmes techniques sur sa double-coque. Enfin, les industriels japonais, qui sont engagés dans un important programme de renouvellement des sous-marins de la marine japonaise, n'avaient pas non plus les forces nécessaires pour construire les bâtiments australiens.

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